ne pas reconnaître la possibilité d’une résistance micro sociale, c’est aussi refuser de voir d’où proviennent les actions collectives et s’interdire de comprendre les transformations du process de travail
Ne pas traiter du travail salarié comme une condition sociale moniste (serfs, esclaves avec des rapports dominant-dominés de codépendance) mais plutôt comme une relation dynamique où le contre-pouvoir déplace et modifie le pouvoir car les résistances déjouent et modifient la situation provisoirement ce qui interdit tout retour au statu quo ante
La plupart des analystes traitent de la domination au travail et nullement de la domination du travail, ou plus particulièrement du travail abstrait comme le proposait Jean Marie Vincent
Les stratégies individualisantes ne peuvent être séparées des tensions contraires qui éloignent le travail de la rationalité économique jusqu’à parfois exprimer une antipathie à l’égard du capital. Et les tensions découlent d’un process de travail qui cherche à la fois à fragmenter et à unifier le travail.
le rapport expressif au travail (épanouissement, bonheur, plaisir) n’est pas soluble dans le rapport instrumental (source de revenu)
le rapport expressif au travail (épanouissement, bonheur, plaisir) n’est pas soluble dans le rapport instrumental (source de revenu)
Le travail abstrait renvoie à une logique sociale d’efficience quantifiable qui forme système avec la nature marchande du travail qui enveloppe le travail concret pour à la fois le soumettre et le rendre interchangeable. Le travail abstrait ne fait pas référence à des abstractions intellectuelle mais au caractère social, général du travail.
Le projet d’un salaire entièrement socialisé permet alors de faire converger la bataille pour l’abolition du chômage avec celle pour la transformation du travail afin qu’elle devienne mouvement conduisant à l’avènement de l’égaliberté (pour utiliser l’expression d’Étienne Balibar) et l’extinction du royaume de la contrainte.