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Critique de Latulu
Le premier tome de la série « Le Maître des Peines » est un roman historique qui nous entraîne de 1340 à 1358, à la suite de Louis Ruest, petit garçon puis jeune homme à qui les mauvais traitements et un contexte historique tragique forgeront un destin sanguinaire.
Marie Bourassa a effectué un travail de recherche extraordinaire. Au fil des pages, elle retrace le quotidien du Paris du 14ème siècle, sa politique et ses arts. Elle explique le travail du boulanger, les outils utilisés à l'époque, le fonctionnement des moulins qui donnent à l'artisan les moyens de confectionner du pain. Elle retrace le poids de la religion, la triste condition de la femme, les grands épisodes de la peste et la guerre de 100 ans.
Cette lecture aura été assez éprouvante. J'ai souffert avec Louis des mauvais traitements que lui réservait son père, j'ai été émue par sa volonté de faire le bien malgré tout, écoeurée par l'horreur des charniers de la peste et par les fanatiques religieux. L'auteure nous plonge au coeur des massacres de la guerre de cent ans. Elle enfonce le clou en détaillant les supplices réservés aux partisans de la grande Jacquerie (révolte paysanne).
A travers Louis, enfant battu, impuissant face à la peste, devenu soldat puis bourreau redouté, c'est toute la violence d'une époque trouble qui nous est racontée. L'auteure a réussi à me faire éprouver de l'empathie pour un monstre engendré par la folie des hommes et de l'histoire.
Une excellente lecture.
Marie Bourassa a effectué un travail de recherche extraordinaire. Au fil des pages, elle retrace le quotidien du Paris du 14ème siècle, sa politique et ses arts. Elle explique le travail du boulanger, les outils utilisés à l'époque, le fonctionnement des moulins qui donnent à l'artisan les moyens de confectionner du pain. Elle retrace le poids de la religion, la triste condition de la femme, les grands épisodes de la peste et la guerre de 100 ans.
Cette lecture aura été assez éprouvante. J'ai souffert avec Louis des mauvais traitements que lui réservait son père, j'ai été émue par sa volonté de faire le bien malgré tout, écoeurée par l'horreur des charniers de la peste et par les fanatiques religieux. L'auteure nous plonge au coeur des massacres de la guerre de cent ans. Elle enfonce le clou en détaillant les supplices réservés aux partisans de la grande Jacquerie (révolte paysanne).
A travers Louis, enfant battu, impuissant face à la peste, devenu soldat puis bourreau redouté, c'est toute la violence d'une époque trouble qui nous est racontée. L'auteure a réussi à me faire éprouver de l'empathie pour un monstre engendré par la folie des hommes et de l'histoire.
Une excellente lecture.
