AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de seshat123


Le bourbon Kid c'est (dans l'ordre) une capuche, une voix rocailleuse, un verre de bourbon sur le comptoir d'un bouge infréquentable, la vidange du verre en seul shot, un gros flingue dans chaque main et... le carnage. La méthode la plus efficace pour faire baisser le nombre d'affreux pas beaux de Santa Mondega. Quoique, il y a de la concurrence.

« Le livre sans nom » au départ c'est une couverture qui m'intrigue. J'aime beaucoup la photo, une sale gueule, mal rasée, clope au bec, les traits en partie dissimulés par le manque de lumière, par le noir qui couvre au minimum 50% de la couverture.

Puis viennent les premières pages lues. Je suis désarçonnée. le roman est surprenant, inclassable et au début j'ai du mal avec le style. Je tourne les pages et hop je suis happée, noyée. Clairement ce livre n'est pas de la grande littérature. Âmes sensibles s'abstenir, ça saigne. Coincé(e)s du popotin, merci de passer votre chemin.  

L'écriture est rythmée, crue, visuelle, cinématographique, bourrée d'humour noir, très noir même. C'est décalé, décadent, absurde. Une série B sur papier ? Un hommage à Tarantino ? Ou un western spaghetti des temps modernes ultra-violent et macho ? le tout servi avec une touche de fantastique (des vampires, des vrais, pas de la Bit-lit pour fillettes).  L'histoire en une phrase? "Santa Mondega" est le trou du cul du monde, un bled peuplé d'un ramassis de "raclures" qui dégomment comme elles respirent.

Les personnages sont de vraies caricatures, mais c'est fait pour. L'auteur n'a pas peur des surenchères, de l'excès. Des mâles avec de gros .. flingues. Des personnages féminins insignifiants, des cruches... mais bonnes, bien gaulées. C'est le principal non ? (Mesdames il faut du second degré j'ai dit hein ? Sinon on passe son chemin.) Mon petit préféré ? Putaxxx Elvis quoi !!! Elviiiiiis ! He's back!! Bon OK, pas pour très longtemps, mais c'est l' jeu ma pauvre Lucette.

Quant à la fin du roman, j'avoue que je n'ai pas vu venir le seigneur des ténèbres!!! Surpriiiise! Mais pour être franche cela me rassure. Vu que c'est du grand n'importe quoi, pour deviner la fin il faut avoir l'esprit sacrément dérangé à mon humble avis. Enfin, je suis assez curieuse de lire la suite, la fin de celui-ci est juste une invite pour le tome 2.

Pour conclure, ce n'est pas un grand chef d'oeuvre, l'écriture est plutôt moyenne, les personnages des caricatures déjà vues au ciné, mais l'histoire est rythmée et addictive, l'auteur nous balade et pas besoin de siffler un bourbon pour avoir le tournis. Et ça me plaît bien comme ça. Quant à la fontaine d'hémoglobine, de boyaux et de cervelles explosées, elle provoquera rapidement des haut-le-coeur aux plus sensibles !

PS : Pas très châtié mon langage pour cette chronique, c'est une tentative d'hommage à Elvis, que voulez-vous !!
Commenter  J’apprécie          323



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}