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Critique de BazaR


BazaR
07 septembre 2016
Un nombre d'années que je ne veux pas mesurer est passé depuis ma première lecture de cette BD. Je l'avais énormément apprécié la première fois, et ça ne change pas aujourd'hui. Bourgeon ne m'a jamais déçu.

Je me souvenais bien de la rouquine, la Mariotte, et de sa force morale et de son amour de la vie malgré les vicissitudes de la guerre de cent ans dans lesquelles elle est plongée. C'est une digne ancêtre d'Isa, l'héroïne des Passagers du Vent.

Je me souvenais de la tête à claque d'Anicet. Mais j'avais oublié le degré élevé de sa poltronitude, tel que si le chiffre désignait une température, on aurait l'impression de regarder un soleil.

Et j'avais complètement oublié le Chevalier, ce type qui cache un drame personnel derrière ses bons mots. Ce bonhomme qui possède des gênes de Thanos, le personnage adorateur de la Mort chez Marvel Comics, mais qui rejette cette hérédité.

Encore pire, j'avais oublié qu'il s'agissait d'une BD de fantasy, et l'apparition du petit peuple rimeur habillé avec élégance de branches et de feuilles, m'a profondément surpris et reconquis.

Et je me suis donc à nouveau délecté de la quête de notre trio qui n'oublie jamais de prendre à bras le corps le moindre instant de plaisir, que ce soit se moquer de son voisin ou faire l'amour avec lui, et ce avec d'autant plus de force que le contexte ne cesse de démontrer sa cruauté.

Le dessin m'a curieusement un peu déçu au début. Mais dès l'apparition du petit peuple, le souci du détail ne peut qu'imposer une révérence devant le maître.
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