Une seule lecture ne peut réussir à décoder tout l'univers dans lequel
François Bourgeon nous a embarqué. Tant le récit est riche, les dessins des oeuvres d'art, l'histoire, pardon, les histoires fouillées, le langage choisi, les personnages travaillés, les décors admirables, l'ambiance fantastique. Encore ! se dit-on lorsque l'on termine cette trilogie. Pourtant ce tome trois est long, très long : 138 pages. du pur bonheur, ou l'on s'arrête et revient en arrière pour être sûr d'avoir bien compris ; n'y a-t-il pas un élément qui m'a échappé ? Souvent en fin de page j'ai reparcouru les dessins pour en comprendre tous les mystères, relu quelques bribes pour le plaisir des yeux ou du cerveau, avant de tourner à regrets cette page, me délectant déjà de la suivante. Il conviendra cependant avant de s'atteler à la lecture du tome trois de lire les deux précédents, certains éléments de compréhension s'y trouvant.
Cette BD ne m'appartient pas, j'ai presque envi de ne pas la rendre. Ce n'est pas ma nature mais aujourd'hui je me ferai bien voleur. D'autres pourront la lire, et pénétrer cette univers, c'est ce qui me pousse à la restituer… à regrets.
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