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Critique de Vexiana


Nous retrouvons Zabo bien loin de la Louisiane et bien après les aventures des tomes précédents. Elle est à Paris, en 1885, à l'enterrement de Jules Vallès. Elle y croise une jeune Bretonne, Klervi, qui débarque dans la capitale pour travailler comme bonne.
Bon de deux ans dans le temps. Les deux femmes se croisent à nouveau et ne vont plus se quitter pour le reste du tome et vivre des...euh...en fait pas grand chose.
Ce tome est très très très verbeux. Ca parle vraiment beaucoup, essentiellement de la Commune. Excusez le peu de connaissance d'une Belge de province...je connais peu cette révolution. Importante, certes, mais qui ne fait même pas une ligne dans les livres d'histoire du plat pays qui est le mien (tout comme je suis certaine que le journées de septembre ne figurent pas dans les vôtres). Mais bon, je suis curieuse, je m'étais déjà renseignée sur cette période sanglante lorsque j'avais lu Sambre qui se passe à la même époque.
Outre cela, j'ai été vraiment lassée par le vocabulaire employé. Entre le breton dans le texte et l'argot de Paname, j'en ai eu vite marre de passer mon temps à aller lire les traductions en fin de tome.
Enfin, il y a beaucoup trop de remplissage. Certes, Bourgeon est connu pour son sens du détail et il aime exposer ses connaissances. Je suis certaine que tout est juste, que chaque détail, chaque virgule est à sa place. Mais de là à ce qu'il nous détaille par le menu le chemin que Zabo prend pour rentrer chez elle quand la porte de devant est fermée...pfff
Bref...j'espère que la suite sera un meilleur cru.
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