Une toilette de bonne femme, c'est une rose qui pousse dans un dépotoir. Toutes ces fioles qui traînent un peu partout, tous ces parfums entremêlés, ces énergies matinales qui ne se dissipent jamais tout à fait... mon Dieu, ça vous donne le goût d'en aimer une.
Le bonheur, c'est comme le supplice de la
goutte, ça prend une éternité avant de vous
inonder complètement .
Des
culottes de bonnes femmes, c'est comme une
hostie, c'est par là qu'on communique vraiment
avec l'autre monde.
Pierrot et
Sonia sont comme des lettres ; ils ne demandent
qu'à composer un mot.
On passe notre vie à
essayer de vous expliquer, mais vous ne
comprenez JAMAIS RIEN !
c'est la drague qui t'accroche
alors que tu tangues inlassablement
au fond du lac. C'est la perche qui te ramène
à la surface et c'est la bouche qui
souffle l'air des poumons. Annie, c'est la
vie.
Comme je le disais plus tôt, nos histoires se sont terminées presque en même temps et Pierrot est resté en contact, surtout par téléphone, avec Paule, alors que moi, j'ai gardé un lien, surtout par la pensée, avec le cul de Sophie.
C’est dans la pauvreté, la faim et la solitude qu’on peut vraiment toucher à ce truc impossible qu’est la liberté.
Je suis heureux comme un ours qui se gratte contre un arbre, sans m'arrêter une seule seconde pour réaliser que la complicité, ça peut aussi devenir très dangereux.
C'est un petit bled où il fait bon mourir. D'ailleurs, je pense que les morts, ici, on ne les enterre pas, on les assoit sur les vérandas.