Nos musées gardent des objets ayant appartenu à nos rois, à nos grands hommes, aux compagnons d'armes de la Pucelle; nous avons même des souvenirs d'Agnès Sorel, l'impure; mais de celle qui fut la pureté même, il ne subsiste rien, comme si rien de la terre, rien de matériel n'avait dû rester d'elle, comme si le feu qui a consumé son corps vierge n'avait dû nous laisser à jamais que son âme et son exemple. (1) Philippe de GRANDLIEU (Figaro, 7 octobre 1892)