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Critique de okka


Bim un gros pavé de plus de 1000 pages, qui en fait comporte les 3 tomes des Chroniques de l'Armageddon.

Comme l'a dit Z. A. Recht dans l'introduction : « quand j'ai atteint la fin, c'était trop tard ; j'étais devenu accro. » Et bien oui, ça se dévore et cela m'a fasciné de suivre jour après jour comment un officier de la Navy vit la fin du plus grand prédateur de la planète terre, qui est l'homme et se retrouve à survivre face aux zombies, qui comme on le sait ne sont que des humains « évolués ».

Dans les 2 premiers tomes toute l'histoire est centrée sur le personnage principal depuis son point de vue. Tout ce qu'il sait nous le savons, alors peut-être des fois on aurait voulu que les autres personnages aient plus d'impact dans le scénario pour étoffer l'histoire et ne pas être trop des figurants, mais au final je m'en suis passé, et même habitué. Donc en lisant la 3ème partie, il s'est rajouté d'autres points de vue de personnages et ça m'a un peu déçu, mais de l'autre côté c'était aussi intéressant comment d'autres personnes en rapport à l'histoire, agissaient pour se sortir du merdier dans lequel l'Amérique les a mis. Car malgré tout, ce personnage principal n'est pas superman et ne peut pas à lui tout seul mettre fin à ce cataclysme.

L'auteur qui est lui-même officier dans la Navy, nous raconte d'une certaine façon comment lui-même aurait géré la situation face à une catastrophe type fin du monde par les Zombies. Et je pense que beaucoup de militaires auraient fait de même. Mais au-delà de son aventure ce qui m'a le plus intéressé, sont toutes les références que l'auteur a mis dans le livre du comment l'Amérique gère avec « diplomatie » sa population civile et militaire ainsi que celles des autres pays au fil des siècles par les scandales toujours d'actualités types : le golfe du Tonkin, l'opération Northwoods, le Watergate, les armes de destruction massive en Irak, le Patriot Act.
Sans oublier le fond du problème : zombie ou pas ; que malgré les gros cerveaux de scientifique, d'ingénieurs, etc. qui peuplent notre monde d'humains, qui au lieu d'être en haut en tant que dirigeants, se voient à bosser pour ces derniers qui prennent des décisions stupides. Ce qui fait qu'au final rien n'est fait pour rendre notre monde meilleur en le simplifiant, en vivant moins dépendant de notre système ; et/ou en le préparant à ce scénario que J.L. Bourne nous livre : Gérer autrement que par des armes coûtant des milliards, typent des bombes atomiques, les gens gênants.
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