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Critique de Medulla


Cet essai fait suite à "Esthétique relationnelle" et représente une analyse des productions artistiques des années 80-90 d'art contemporain non pas du point de vue public (relationnel) mais du point de vue formaliste.
Dans une société d'ultra production et d'ultra consommation, les artistes se positionnent en usager et transformateur de formes préexistantes : des installations de Rirkrit Tiravanija, véritables décors désertés, aux aspirateurs de Jeff Koons, les artistes jouent sur les frictions entre l'art et la vie déconcertant le public. Exposition en mutation se créant au fil des interactions ou des activations, oeuvres consommables, ces pratiques étonnent mais témoignent d'un vrai regard sur une société produisant, détournant et transformant des produits déjà existants. L'exemple des DJ en musique appliqué en art est particulièrement bien trouvé pour expliquer le contexte artistique et sociétal global.
Néanmoins, je demeure plus frileuse et moins utopiste concernant la réception publique et notamment le changement d'état du visiteur passant du spectateur à acteur. Tout cela demeure peu évident, même 20-30 ans après la création de ces oeuvres. le temps nous prouve que la pédagogie est une bien meilleure conseillère que l'immédiateté de la réception.
Un court essai pour public averti.
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