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Critique de Khalya


Je suis assez mitigée sur ce roman.
Bien sûr il est parfaitement écrit, il se lit d'une seule traite, sans temps mort, de la première à la dernière page.
Il aborde également un sujet qui m'a toujours intéressée, la condition de la femme dans les pays non occidentaux.
Ainsi, on suit Tidir, une adolescente qui porte le deuil de sa meilleure amie dans les causes et les raisons de sa mort nous nous seront révélés qu'après quelques chapitres.
Tidir ne veut pas du mariage que son père a contracté pour elle et, après avoir vu à la télévision qu'une marche pour les femmes va se dérouler à Rabat, elle décide de fuir son village pour rejoindre les manifestantes.
Le pitch avait tout pour plaire, mais c'est dans le déroulé que l'histoire n'a pas su me toucher.
Tout d'abord, on sent bien que l'histoire est une fiction, que l'auteur n'a jamais vécu une situation pareille, le tout manque d'émotions, de la colère mêlée de terreur, que l'on ressent à travers les témoignages des jeunes filles ayant vécu ces situations là.
Une fiction écrite par un auteur français aurait sans doute suffit s'il n'y avait pas autant de témoignages bien plus poignant que tout ce qu'on pourrait inventer.
Le deuxième point qui m'a dérangé dans ce roman, c'est l'enchaînement des événements. Tout est "trop facile". Tout s'enchaîne admirablement, quasiment sans heurt, et, bien qu'on ressente une pointe d'inquiétude la première fois que Tidir rencontre un étranger, mais elle ne rencontre que des gens bienveillants qui lui tendent la main. Et quand ce n'est pas le cas, cela s'arrange en un claquement de doigts.
C'est tellement peu crédible dans la zone reculer où elle habite, où les femmes violées se voit proposer le mariage avec le violeur pour éviter la honte sur la famille, que ça m'agacer une grande partie de l'histoire.
Finalement il n'y a aucune vraie tension, et l'histoire ce n'est finalement pas si différente que celle des petites reines de Clémentine Beauvais trois trois gamines traverser la France à vélo pour se rendre à la capitale. Je crois que même elles, ont rencontré plus de difficultés dans leur entreprise. C'est dire!
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