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Critique de 1967fleurs


Je commence à m'accoutumer aux histoires sombres et sauvages de Franck Bouysse et c'est avec Glaise que ma balade livresque se poursuit.

On dit que bonheur et malheur se côtoient, c'est bien là dans cette fissure que le destin frappe.

Dans la famille Lary, Joseph ne ménage pas sa peine aux côtés de sa mère et de sa grand-mère avec l'aide et la générosité de Léonard. Un ami bienfaiteur qui contribue à leur survie.

Les hommes sont envoyés à la guerre et les plus fragiles restent pour exploiter leurs arpents de terre, dans l'attente d'un retour hypothétique du front.

Et puis il y a Valette, le père alcoolique, enragé de ne pas avoir pu aller braver l'ennemi, qui noie son chagrin dans la bouteille pour oublier son moignon.

Bon gré, mal gré, Les femmes s'accrochent à cette vie d'absence, elles rencontrent bien des difficultés à dissimuler leur douleur d'une funeste nouvelle.

C'est dans ce quotidien que tout s'amorce, les caractères vont s'affronter après de longs silences qui résonnent tout au long de ce récit. L'auteur emprunte volontairement une écriture qui a un goût de fiel.

Franck Bouysse est un fin stratège pour happer le lecteur jusqu'à son épilogue, des mots qui frappent soudainement pour acclamer le glas et les punitions du destin.
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