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Critique de valouis68


"Le mieux est l'ennemi du bien".
Cette citation de Montesquieu prend tout son sens à la lecture de ce roman.
A trop vouloir en faire, l'auteur m'a rapidement perdue. La surenchère des sévices et malheurs qui frappent la pauvre Rose au lieu de me faire compatir à ses souffrances m'a plutôt lassée. Je m'interrogeais plus sur jusqu'où l'auteur pouvait encore aller . Je ne suis pas rentrée dans l'histoire, je n'y ait pas cru. Violeur , tortionnaire et meurtrier, le maître des forges vit en toute impunité, sans que l'on ne sache vraiment d'où vient son pouvoir et son ascendance sur les autres. Il manque pour moi, une psychologie plus fouillée des personnages et de leurs motivations et j'aurais aimé que dans les différents intervenants du récit, il y ait le maître ou sa mère.
Bien que ce roman soit très court, au fur et à mesure de la lecture, je passais des phrases, ce qui est rarement bon signe.
Plusieurs thèmes sont abordés, ( l'importance du fils, de la descendance, la femme qui n'a pour seul but que l'enfantement, la lâcheté des hommes face à ceux qui ont le pouvoir ou l'argent, l'enfermement dans les asiles ...), mais sans qu'il n'y ait de reflexion sur ces thèmes, leur seul but est d'ajouter du malheur et du glauque.
Bref tout m'a semblé trop artificiel, comme si le cahier des charges indiquait des thématiques à aborder pour faire un bon mélo.
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