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Critique de Deco


Ma critique, pour cette fois, sera sous forme de citations.
Vous appeliez la mère de Charles « la reine mère », dois-je continuer ?
La reine mère et le docteur étaient dans la chambre de Charles, autour d'un berceau et dedans y avait un bébé qui s'agitait en couinant drôlement. L'héritier de Charles, le fils de Rose, qu'ils m'ont dit. Je savais plus où j'en étais. J'ai demandé comment allait Rose.

– Tout ce que je sais, c'est que Charles lui aurait sauvé la vie en étranglant à mains nues un chien-loup, quand ils étaient gamins.
– Comment se fait-il qu'un homme aussi accaparé par son métier ait le temps de visiter des patients en dehors de l'asile ?
– Charles était mon ami, sa femme était très malade. Un cas très préoccupant…

– Au moins, Charles n'aura pas eu à assister à la mort de sa femme.
– Elle devait aussi l'aimer beaucoup.
– Évidemment…
– Quitter Paris pour venir s'installer ici, après leur mariage, voilà une bien belle preuve d'amour.

– J'imagine qu'il va revenir un jour hériter du domaine, lorsqu'il sera en âge.
– Tout a été liquidé depuis longtemps. Charles et sa mère n'avaient plus que des dettes, à cause de mauvais placements.

Rose, n'est-ce pas... Elle a bien été admise dans votre établissement, à ma connaissance ?
Il sembla se concentrer pour faire une nouvelle fois appel à sa mémoire, mais en vérité, je savais qu'il pesait préalablement chaque mot qu'il allait dire :
– C'est la mère de Charles qui m'a alerté sur son cas, peu après la mort de son fils.

Je l'ai vu arriver de nulle part, tirant Janus par la bride, avec son sac en bandoulière.
On les aurait dits tombés d'un ciel d'orage.

Il a sorti une ardoise, une craie et un chiffon de sa besace, et les a posés sur la table.
J'ai compris que j'entendrais jamais le son de sa voix.

Je lui ai juré que je pensais qu'il était le propre fils de Charles, que j'avais jamais vu la marque sur son bras avant aujourd'hui, qu'après son accident, je savais pas ce qu'il était devenu, que j'avais essayé, mais qu'on avait rien voulu me dire.

Le docteur n'avait rien voulu entendre, mais au moins Rose était en vie. Un long silence suivit, pendant lequel je me demandai comment Charles avait été nommé sacristain si près de chez lui. À l'évidence, il n'y avait rien de miraculeux, le docteur avait probablement tout manigancé, de sorte à surveiller ses faits et gestes.

Puis, comme s'il était habité par une farouche détermination, Charles saisit la craie et se mit à dessiner des formes sur l'ardoise. Edmond et moi le regardâmes faire, incrédules,

À bout de force, je m'assois sur une pierre plate, tout près de l'entrée du souterrain déblayé par Charles et Edmond afin de délivrer Rose, et condamné depuis.

À la fin du roman, Gabriel, alors âgé, confie ses ultimes souvenirs, permettant de comprendre que le sacristain Charles n'est autre que l'enfant de Rose et qu'il s'est enfui depuis avec elle et Edmond.

Ce qui m'induit en confusion : il y a deux Charles, l'un étant le Maître de Forge, l'autre le sacristain.
Le maître des Forges (Charles), sa mère (la vieille) et l'épouse souffrante (Marie) ;
Le Père Gabriel, et son sacristain muet Charles ;
Ce n'est pas la fille d'Onésime mais la femme d'Edmond qui est enterrée au début du roman.
L'enfant volé retrouvé grâce à sa tache de naissance.
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