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Citations sur Une Enquête de Joe Pickett : L'Empreinte des morts (10)

April s’était servie d’un Tracfone avec minutes prépayées qu’on pouvait acheter n’importe où et utiliser comme tous les portables. C’était l’appareil favori de ceux qui n’aimaient pas les contrats téléphoniques à long terme, les factures mensuelles, ni les accessoires fantaisie fournis avec les portables plus coûteux. C’était aussi le préféré des dealers et autres gangsters qui ne voulaient pas se faire repérer – il offrait un anonymat temporaire, le numéro donné au portable n’étant attribué à personne, juste au téléphone. Mais pourquoi April l’avait-elle jeté au lieu de le recharger ou de racheter de nouvelles unités ? Ça n’avait pas de sens.
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Tous les enfants veulent être craints par les adultes. Et c’est vrai qu’on fait peur à pas mal d’entre eux. On le voit dans leurs yeux. Ça nous donne du pouvoir, tu sais ? On est comme des vampires. On se nourrit de leur frousse. Je pourrais croire qu’elle ait été poussée à faire du mal à quelqu’un.
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Croire que les autorités feraient ce qu’il fallait. Tu n’avais jamais pensé qu’elles pourraient tirer et mettre le feu au camp avec tous ces gens à l’intérieur. Tu n’avais pas compris que la chose la plus effrayante sur terre est un bureaucrate avec un fusil.
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Arme à la main, Joe courut vers le siège passager du Dodge en criant :
- Merci Nate !
- Pas de quoi, lui renvoya ce dernier, debout, jambes écartées, de l'autre côté de la route et tenant toujours son revolver à deux mains. J'adore tuer des voitures !
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Ces familles étaient toutes des sympathisantes des Souverains, mais pour autant, elles n’étaient pas nécessairement sympas avec elle. Elle avait appris à n’espérer rien de personne, et à brider ses rêves. Elle était devenue ce que chaque famille attendait d’elle, à savoir une quantité négligeable associée à un chèque mensuel des services sociaux. Au fil des ans, elle avait eu plus d’une vingtaine de « frères » et de « sœurs ». Elle avait mûri tôt et elle était plus grande, plus voluptueuse et dotée de traits plus doux que sa mère, même si, quand elle se regardait dans la glace en plissant les yeux ou en prenant un air furieux, c’était son visage dur, froid et insensible qu’elle voyait, comme si Mama était en elle et cherchait à se libérer.
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Allez donc dire ça aux gens du tiers-monde qui ont été emportés par le tsunami dû au réchauffement climatique, lui renvoya-t-il, l’air de répéter ces paroles par cœur. Ou alors… aux pauvres ours polaires qui s’accrochent à leur dernier pan de banquise. Que valent leurs vies, hein ? Écoutez ce que dit Robert. Ça n’a rien à voir avec vous, mais avec nous tous. On doit tous faire ce qu’on peut, pas ce qu’on veut.
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L’Américain moyen libère vingt tonnes de carbone par an. Ce soir, j’ai passé beaucoup de temps avec mon pote Alex, et il m’a briefé sur votre couple. D’après votre fiancé, à vous deux, vous allez avoir trois maisons et un train de vie fastueux. Alex m’a fourni toutes les infos et je les ai passées à mon fils Robert. C’est assez stupéfiant. Avec vos trois maisons, vos voyages sur des vols commerciaux et des jets privés, votre parc de véhicules dans chaque résidence, vous allez libérer sept mille tonnes de carbone par an. Robert dit qu’il y a des villages entiers en Afrique qui n’en font pas autant en dix ans.
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Même s’il reconnaissait ses fautes et savait qu’elles ne le lâcheraient jamais, il avait décidé que la seule manière de les atténuer était de rester dans le droit chemin, de faire de bonnes actions et de ne pas laisser ses sombres instincts s’affirmer à nouveau.
L’exil, en avait-il conclu, pouvait soit pousser à l’abîme, soit aider à faire le point.
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Il éprouva le sentiment familier de culpabilité qui l’assaillait de plus en plus depuis quelques années à la suite de certains de ses actes et de certaines de ses décisions… qui lui avaient valu sa relégation. Même s’il n’était pas sûr de ne pas agir de la même façon s’il avait pu revenir en arrière, le fait est qu’il avait commis des fautes dont il avait et continuerait d’avoir profondément honte.
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« L’évolution aime la mort plus qu’elle n’aime les Hommes… Nous sommes donc des créatures morales dans un monde amoral. L’univers qui nous a allaités est un monstre qui se moque que l’on meure… et de périr lui-même. »
Annie Dillard.
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