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Critique de Isacom


Hope a quitté son mari, le Royaume-Uni et la botanique, pour... les chimpanzés, l'Afrique de l'Ouest et l'éthologie. Dans ce roman William Boyd tape joyeusement et férocement sur la recherche scientifique, monde de savants fous (l'ex-mari de Hope) et de mandarins (le chef de l'équipe à laquelle appartient Hope) qui n'hésitent pas à trafiquer des résultats afin de conserver leur pouvoir. L'auteur tape tout aussi férocement sur les mercenaires imbéciles, le lien entre tous ces cinglés étant... les singes (qu'étudie Hope), dont les comportements sont mis en relation avec ceux des hommes. Seul îlot de raison, Hope, solitaire dans sa maison sur la plage, en retraçant sa vie et ses questionnements, observe les singes et les hommes du même regard désabusé.
N'allez pas croire, je tiens en très haute estime la recherche scientifique (il n'est pas inutile de le préciser par les temps qui courent). Mais dans ce roman, c'est Hope seule qui incarne la rigueur nécessaire à un travail sérieux.
Christiane Besse, traductrice attitrée de William Boyd, fournit encore une fois un excellent travail.
LC thématique d'août 2021 : ''Un nom de ville dans le titre''
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