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Critique de BazaR


Au départ, je ne comptais pas écrire une bafouille en l'honneur de cette longue nouvelle.
Mais vue sa qualité, il eût été dommage de n'en laisser que quelques mots perdus dans l'océan de l'intégrale Stark et les rois des étoiles.

Oh ce texte n'émerge pas tant par l'originalité du scénario, somme toute assez commun, que par le soin de l'interprétation.
Un décor vénusien kitsch de mer Pourpre composée de gaz au fond de laquelle se fossilisent forêts et jardins pétrifiés dans leurs couleurs de printemps, de villes de torchis et château anthracite draculéen accroché en bord de falaise ou jamais le soleil ne perce. J'ai immédiatement pensé au film Flash Gordon de Mike Hodges.
Un héros sauvage élevé dans l'enfer de Mercure, aux accents du Conan de Robert Howard, partiellement rattrapé par la civilisation mais capable d'explosions qui le transforment en berserker, et doué d'un sens inné du danger imminent à l'instar du sens d'araignée de Spider-Man. C'est Éric John Stark, déjà croisé dans le grand livre de Mars.
Une famille de cruels seigneurs, esclavagistes, décadents, et aussi portée à la haine intrafamiliale que les Atrides. La lie aristocratique de l'humanité du système solaire. Seul le difforme Tréon, Cassandre que personne n'écoute, fait office d'exception. J'ai nommé les Lhari.

Le récit a des accents shakespeariens, des relents théâtraux, des morts tragiques et des actes d'héroïsme. Lyrisme et sense of wonder sont à l'honneur. C'est palpitant, hollywoodien, magnifique.
Bref j'ai aimé et il fallait que je le dise. Voilà !
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