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Critique de Joualvert


En version originale, le présent recueil et ''Bien après minuit'' n'en formait qu'un. Alors que ce dernier comportait plusieurs morceaux SF, fantastiques et horreur, il en reste bien peu pour celui-ci. du bout des doigts peut-on pousser ''Châtiment sans crime'' dans la catégorie SF, avec peut-être ''Mañana'' pour son côté dystopique. Pareillement, seuls ''Le voeu'' et ''Le terrain de jeux'' ont une dimension fantastique. Mais même dans les quatre nouvelles nommées ci-haut, la SFFF s'estompe devant le véritable thème de ce recueil, que j'intitulerais personnellement ''La tragédie de l'existence humaine''. de cette étude ressort beaucoup de mélancolie/nostalgie, une bonne dose d'indulgence, et quelque espoir. Bien peu de ce dernier ingrédient à vrai dire. Chacune m'a fourni un peu de combustible pour allumer quelques réflexions. Avoir lu ceci étant jeune, j'aurais probablement été déçu. Surtout si le recueil se serait trouvé alors sous la couverture trompeuse de l'édition Denoël de 1999... ''Le terrain de jeux'' a été mon point fort, avec la sinistre mais amusante conception de l'enfance de M. Underhill, puis le virage mystérieux et inattendu de l'histoire.

Liste des nouvelles :

''Châtiment sans crime''
''Un dimanche tant bien que mal''
''Le voeu''
''Une histoire d'amour''
''Un crime vraiment parfait''
''Le plus sage de la sagesse''
''Adolf chéri''
''Le pain de seigle''
''Le terrain de jeux''
''Mañana''
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