Secrets de l'art perdu de la prière

Si nous permettons à la douleur causée par les déceptions et les pertes de la vie de subsister sans être résolue, il se peut que nous détruisions notre santé, notre vie, et les relations que nous chérissons le plus. Si, d'un autre côté, nous pouvons découvrir la sagesse dans notre souffrance, il nous est alors possible de trouver une nouvelle signification aux expériences les plus douloureuses. Ce faisant, en tant qu'êtres humains, nous devenons meilleurs - pour nous, pour nos familles, et pour nos communautés. C'est ainsi que nous construisons un monde meilleur.

Leurs paroles * nous rappellent que la "vie" n'est rien de plus, ni rien de moins, qu'un miroir de ce que nous somme devenus intérieurement. La clef pour faire l'expérience, dans notre vie de la beauté, tout comme de la douleur, repose uniquement sur notre habileté à devenir ces qualités chaque moment de chaque jour.

(* des anciennes traditions)

Préservé depuis des siècles dans les textes et les traditions des habitants des hauteurs du monde, l'art perdu de la prière ne comporte ni mots ni expressions extérieures. Il est uniquement fondé sur le sentiment.
Plus précisément, il nous invite à nous sentir comme si notre prière avait déjà été exaucée. [...]
Dans l'utilisation de ce mode de prière, la clef est de reconnaitre le pouvoir caché de la beauté, de la bénédiction, de la sagesse et de la douleur.

« Des forces magnifiques et sauvages existent en nous. » Par ces paroles, Sain François d'Assise a décrit le mystère et le pouvoir qui vivent en chaque homme, chaque femme et chaque enfant nés en ce monde. Le poète soufi Rumi décrit de façon plus approfondie l'ampleur de ce pouvoir, en le comparant à un aviron magnifique qui nous propulse à travers la vie. « Si vous acceptez mes enseignements, et que vous connectez votre âme à cet aviron, le pouvoir créateur de l'Univers pénétrera votre être d'une source, non pas extérieure à vos membres, mais plutôt d'un royaume sacré qui vit en vous. »

Les traditions anciennes suggèrent que la seule différence entre les anges du Ciel et les anges de la Terre, c'est que les anges du Ciel se souviennent qu'ils sont des anges. Lorsque nous aimons, il nous arrive souvent de le faire avec l'ouverture et l'innocence d'un ange. C'est la même ouverture qui permet notre souffrance. C'est à cause de notre innocence que nous nous sentons si profondément blessés.

La beauté ne s'éveille que lorsque nous l'invitons dans notre vie.