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Critique de Meygisan


J'ai beaucoup apprécié ce tome au moins autant que le premier "la planète aux vents de folie" qui initiait et présentait l'univers dans lequel Marion Z Bradley nous propose maintenant d'évoluer. Son écriture est plus qu'évocatrice, elle nous emporte avec une telle facilité dans son histoire qu'il est difficile d'arrêter la lecture de ce roman. L'intrigue tourne autour de grandes familles régnantes amenées à se faire la guerre mais surtout autour de deux personnages clés qui possèdent le Laran, une forme de magie plutôt associée à des dons extrasensoriels. Même si l'on est dans un contexte de fantasy, l'on pense vite aux superhéros et consors. Mais la comparaison s'arrête là ( heureusement!?). J'ai donc été complètement séduit, bleuffé, emporté par cette histoire qui mêle habilement intrigue politique, science et fantasy, religion, société et féminisme. En effet le Laran est à la fois une bénédiction et une malédiction pour qui le possède. L'auteure noius le présente d'ailleurs plus comme une mlédiction car lorsqu'il n'est pas maîtrisé, il devient dangereux, mortel à la fois pour l'utilisateur et pour son entourage ( l'histoire de Dorylis tourne uniquement sur cela), lorsqu'il est maîtrisé, il devient un instrument à double tranchant ( c'est le cas d'Allard), ou devient une arme de guerre, ce qui en soi, n'est pas mieux. L'auteure nous emmène donc dans son univers joyeusement consumé par le Laran.
Le scénario est brillant de cohérence et de finesse. Un événement particulièrement troublant intervient au second tiers du roman, et vient bouleverser définitivement les destins des personnages, et sans doute même de la planète. C'est si bien amené que le lecteur éprouvera un certain choc à la lecture de cet événement; il est si soudain et inattendu qu'il bouleversera même le lecteur. la suite et le dénouement ne seront qu'un succession d'événement déstabilisant, montrant à quel point la planète ténébreuse s'enfonce inexorablement dans un destin sombre. Et pourtant l'amour est bien présent. Au delà de tous les arrangements politiques à des fins de pouvoirs héréditaires et autres joyeusetés noblesques, l'amour règne et mène tout de même la barque, comme un dernier espoir à tout ce foutoir et autres considérations eugéniques ( sélection génétique, mortalité infantile élevée...).
Un seul bémol concerne quelques passages qui s'étendent en longueur et qui cassent le rythme du récit.
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