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Citations sur Tokyo, la nuit (42)

Flo n'avait pas l'air conditionné, c'était trop cher, en revanche elle avait beaucoup de livres. Ses étagères en étaient remplies, il n'y restait plus un centimètre libre. Les voir la rassurait et la calmait. Elle en avait lu une majorité, mais il y en avait encore beaucoup à lire, ce qui suscitait chez elle une certaine excitation et lui évoquait un de ses mots préférés en japonais, tsundoku - un terme sans équivalent dans d'autres langues : acheter des livres et les entasser sur une étagère sans les lire.
p119
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Flo choisit de se rappeler le matin où elle avait vu le soleil se lever depuis le sommet du mont Fuji, quand l'orbe rouge avait peu à peu émergé au-dessus des nuages et qu'elle s'était réjouie avec les autres grimpeurs de la chaleur qui montait dans ses membres frigorifiés.
p113
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L'arbre est en fleur, et je n'arrive pas à détacher mon regard de ces couleurs éclatantes - blanc mêlé de rouge sang.
Les pétales tombent doucement au pied du cerisier. Ils chutent en cascade jusqu'au sol, comme des mouchoirs blancs tâchés de sang. Je bats des paupières, et quand je les rouvre pour de bon, il n'y a plus de fleurs. Je ne vois plus qu'un vieil arbre flétri, tout seul, dont les fleurs pourrissent par terre.

page 98
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Tu n'as jamais l'impression que tout change ? Même s'il ne se passe rien de dramatique ou de spectaculaire dans la vie, le simple fait de vieillir a le même effet qu'un énorme traumatisme. Quand je nous revois, assis sur les tatamis avec mon grand frère, l'idée que ces moments soient à jamais enfuis a quelque chose de bouleversant et d'irrémédiable. Cette vague de nostalgie qui nous rappelle constamment que nous ne serons plus nulle part chez nous. Que ces gamins assis par terre, si jeunes et si heureux, sont morts et enterrés. Ils ne reviendront jamais. Et ne me lance même pas sur mon petit frère, qui est tellement plus jeune que nous...Il a arrêté d'aller à l'école primaire et il ne parle plus à personne. Et je ne peux rien faire pour l'aider. Lui qui était tellement joyeux, on dirait que le seul fait de grandir le tue à petit feu...
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La ville est fondée sur le travail. À Tokyo, si tu arrêtes de travailler ne serait-ce qu’une seconde, tu te fais engloutir et tout le monde t’oublie
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Elle était allée seule à l'hôpital, en disant à sa mère qu'elle allait rendre visite à son père. C'était presque la vérité, car elle était passée le voir, allongé et relié à la machine. sa poitrine montait et s'abaissait doucement, accompagnée du sinistre bip-bip de l'homme qui s'est jeté corps et âme dans l'existence et qui a perdu. (P.229)
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La ville a besoin de nous, et nous avons besoin d’elle. Une symbiose pesante
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p119
Flo n'avait pas l'air conditionné, c'était trop cher, en revanche elle avait beaucoup de livres. Ses étagères en étaient remplies, il n'y restait plus un centimètre libre. Les voir la rassurait et la calmait. Elle en avait lu une majorité, mais il y en avait encore beaucoup à lire, ce qui suscitait chez elle une certaine excitation et lui évoquait un de ses mots préférés en japonais, tsundoku - un terme sans équivalent dans d'autres langues : acheter des livres et les entasser sur une étagère sans les lire.
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Un chat bleu – Hagiwara Sakutaro 1923

Aimer cette ville est une bonne chose
Aimer ses bâtiments, c'est une bonne chose
Et toutes les femmes aimables
Toutes les vies nobles
Qui écument ses rues animées
Bordées de cerisiers
Aux branches chargées de moineaux qui pépient

Ah ! La seule chose capable de dormir dans cette grande nuit urbaine
Est l'ombre d'un chat bleu
L'ombre d'un chat qui raconte la triste histoire des hommes
L'ombre bleue du bonheur qui me fuit
A jamais je poursuivrai cette ombre
Je croyais désirer Tokyo même sous une tempête de neige
Mais voyez, là, ce clochard en haillons qui grelotte dans la ruelle,
Affalé contre un mur - quel rêve rêve-t-il ?

Epigraphe - Tokyo, la nuit
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Flo n'avait pas l'air conditionné, c'était trop cher, en revanche elle avait beaucoup de livres. Ses étagères en étaient remplies, il n'y restait plus un centimètre libre. Les voir la rassurait et la calmait. Elle en avait lu une majorité, mais il y en avait encore beaucoup à lire, ce qui suscitait chez elle une certaine excitation et lui évoquait un de ses mots préférés en japonais, tsundoku – un terme sans équivalent dans d'autres langues : acheter des livres et les entasser sur une étagère sans les lire.
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