Dans ce récit autobiographique
Brasillach au contraire de
Rebatet ne met pas nécessairement le fascisme et son antisémitisme en avant . Il y fait quelques allusions mais cela ne suinte pas la haine que l'on retrouvera plus tard dans ses articles de presse écrits sous l'occupation.
On le suit donc de la fin de son adolescence jusqu'au début de sa vie d'homme . Il y est beaucoup question d'art , de littérature et de cinéma . On découvre le Paris bourgeois de l'entre-deux guerres .
Brasillach avait comme
Rebatet dont il parle un peu dans son récit un énorme talent d'écrivain qu'un idéal dévoyé a envoyé au tapis .
Certes le style est parfois grandiloquent et un peu démodé mais on ne s'ennuie guère à la lecture de ce récit.
Une lecture nécessaire pour mieux appréhender l'esprit de l'époque et essayer de comprendre les motivations de ces gens qui ont vu dans le fascisme un avenir pour leur pays .
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