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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu cette BD dans le cadre de mon aventure avec les Editions Leduc (je suis lectrice Leduc 2023). Partenariat ou pas, l'honnêteté n'a pas de prix. Me voici donc assez mitigée sur cette BD qui dénonce la grossophobie. Je vous invite à aller lire mon avis détaillé sur mon blog.

En somme, l'autrice relate assez sommairement son vécu depuis son jeune âge et ses difficultés liées à son surpoids. Marie de Brauer a toujours été une fille rigolote mais belle, non, c'était pas pour elle, elle est juste la grosse. Pas toujours évident d'évoluer dans la société en étant obèse, de faire face aux critiques, à l'auto-critique aussi, au manque de confiance, aux complexes etc.

Je crois sans problème que vivre dans notre société actuelle loin des critères standards soit une plaie mais de là à banaliser en quelque sorte comme ici l'obésité, je suis sceptique. C'est tout de même la cinquième cause de décès dans le monde... J'aurai aimé que l'autrice se penche un minimum sur ces questions de santé publique.

Il n'est pas non plus expliqué le surpoids de Marie dans son plus jeune âge, brièvement on peut deviner que le divorce de ses parents a joué dans sa prise de poids et ses habitudes alimentaires. Mais comment peut-on laisser son enfant mal se nourrir? Je veux bien entendre qu'il existe des tas de raisons multi factorielles à l'obésité mais le laisser-aller des parents, ça je ne comprends pas. Marie ne dit pas tout certainement. J'aurai donc aimé un peu plus d'explications, de sens, de conscience autour de son surpoids.

Un avis mitigé sur cette BD qui certainement déculpabilisera plus d'un et nous amène à aimer davantage notre corps loin des questions de santé publique.
Lien : https://coccinelledeslivres...
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Je pense que j'attendais trop de cette bande dessinée.

Victime de grossophobie ? Oui ... quotidienne ? .. je ne sais plus vous dire.

Je me suis tellement blindée que j'évite de m'y confronter. Dans le métro, j'évite les regards, les strapontins. Pour le bus, si je peux je vais au terminus pour choisir une place qui ne gênera pas.

Grossophobie médicale ? Oui ... les dernières fois ? Avec une entorse se voir reprocher de ne marcher que 9000 pas / jour par rapport aux 10000 habituels, s'entendre dire qu'étant plus souples que les infirmières qui m examinent je n'ai qu'à accepter d'être grosse ... et j'en passe

Grossophie difficile : les fringues... inaccessibles en boutique, ou hors de prix et quand tu achètes en ligne sur des sites petits prix qui proposent ta taille, tu deviens le monstre qui contribue en plus à l exploitation des plus précaires ... tu n'achètes plus.

Grossophie douloureuse et gratuite : oui à Noël et au nouvel an ...d'où l achat de cette bande dessinée... qu'en espérais je ? Qu'elle sèche mes larmes et panse mes blessures ... je crois bien.

Quand ton poids est ce que les gens voient en premier (si si et ce n'est pas grave si vous ne vous arrêtez pas là) mais ne TE voient pas, que tu finis par douter des raisons qui font qu'on s'intéresse à toi, ça devient compliqué... car tu finis par voir le mal partout... je vois le mal partout parce qu'on m a appris à ne pas m'aimer.

Critique donc très intime pour un graphique qui m'a laissé un goût de trop peu par rapport à la souffrance que la grossophobie provoque ...

Elle est bien souvent trop légitimée. Oui le boulot, cet exemple est si vrai. Et il y en a tant d'autres...

Bref, grossophobie j'espère qu'un jour tu seras moins présente pour laisser les gens vivre en paix.
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Marie est un bouchon de liège, comme sa grand-mère. C'est sa mère qui le lui a dit. Même dans la tempête, elle ne coule jamais.

Cette bande dessinée autobiographique sur la grossophobie, les problèmes de poids, l'amour de soi et le regard des autres est franchement bien foutue. Tout en restant rose, girly et très accessible, elle parle avec beaucoup de profondeur et de sensibilité.

Alors certes, je ne suis pas monstre fan du style de dessin ou de la typo, mais Marie de Brauer m'a beaucoup touché par sa sincérité et son humour.

Un album à mettre dans toutes les mains !
Lien : https://www.noid.ch/ne-jamai..
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Une BD sur le thème du surpoids, de l'acceptation de soi, du regard des autres...On suit le cheminement de l'auteure. J'ai adoré les illustrations, les couleurs acidulées. Il m'a manqué de la profondeur, l'histoire est survolée, manque de profondeur pour que je sois vraiment touchée par l'histoire.
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« Ne jamais couler », c'est une BD-témoignage pétillante, aux tons pastel, qui explique ce qu'est la grossophobie, comment elle peut être vécue et pourquoi il est important d'en parler. Un récit sensible, dans lequel Marie de Brauer ne mâche pas ses mots et elle a bien raison ! Si elle joue souvent sur l'autodérision et délivre des anecdotes avec humour, on se doute bien que derrière, elle a souffert. Gageons que le récit puisse sensibiliser un maximum de personnes.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Sans doute attendais je trop de cette BD. Ne jamais couler. Elle porte bien son titre. Elle reste à la surface.
Quand elle aborde la question des troubles alimentaires je me suis dit "Ah, enfin" Mais elle était déjà passée à autre chose.
Quand elle aborde la question du rapport aux hommes, même chose. Pfuit. Quelle caricature.
Sur un sujet grave et oh combien douloureux elle condense. Trop.
Soit cette BD s'adresse aux autres, ceux dont le regard et les commentaires accumulés, plus ou moins bienveillants, laissent votre estime de soi plus bas que terre, soit elle s'adresse à ceux, celles, qui vivent cela au quotidien. Dans les deux cas elle est trop succinte. Sans doute n'est-ce que le résumé de ce fameux documentaire, que j'ai cherché sans le trouver. Dommage. Dans les deux cas (pourquoi n'est il pas accessible sur le net ? Et pourquoi cette BD n'est elle pas un peu plus développée ?)
M'aurait elle aidée si je l'avais lu adolescente, ou jeune adulte ? M'aurait elle évité la valse infernale des régimes ? Je crains que non. Dommage.
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Marie de Brauer s'est associée à Lucymacaroni pour parler de grossophobie dans une BD. Bien que j'aime beaucoup le travail de ces deux femmes, et que je trouve génial qu'on parle de plus en plus de grossophobie, j'ai trouvé que la BD restait ici un peu en surface (mauvais jeu de mot, je vous l'accorde). Je lui ai préféré le documentaire La grosse vie de Marie, également conçu par Marie de Brauer.
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Une bande dessinée autobiographique, colorée, plaisante et courte. L'autrice ne souffre pas de surpoids, ni d'obésité. NON. Elle souffre de tous ces regards posés sur elle (entourages familial, scolaire, amical, social...). Elle souffre de grossophobie et nous partage son quotidien et ses états d'âme. J'ai aimé les dessins et les couleurs gaies, le lettrage, mais également le combat de Marie et la confiance faite aux lecteurs et lectrices à se livrer si intimement. J'aurais cependant aimé que l'ensemble soit plus développé et approfondi... Néanmoins, j'aurai à coeur de faire circuler cette BD, afin de participer modestement à la nécessité de cette prise de conscience collective sur la grossophobie.
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L'autrice fait le bilan de sa vie et nous parle de son combat de tous les jours pour dénoncer la grossophobie ordinaire qui se cache dans chaque aspect de notre société, des films à l'eau de rose où les héros sont toujours minces à la violence psychologique ressentie chez les praticiens, par exemple.
Une histoire vraie, vécue par des milliers d'autres personnes, comme un appel à l'aide et un combat à mener pour ne plus se sentir mis à l'écart, regardé, jugé sur l'apparence physique. Tout un programme accompagné de jolis dessins frais, colorés, féminins, pop, pour illustrer cette lutte et ce témoignage poignant.
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Il y a certains livres et dans ce cas précis romans graphiques, qui nous interpellent avant même qu'on les ouvre, découvre.

Celui-ci c'était un peu ça. Un thème fort, poignant, qui me parle personnellement et profondément: la grossophobie.

Ce roman graphique est une chouette lecture pour moi. En suivant Marie, on y parle réflexion, cheminement et surtout acceptation de soi. Il peut parler à beaucoup de personnes j'en suis persuadée, alors rien que pour ça, merci Marie de Brauer 🙏

Il est haut en couleurs et j'ai plus qu'aimé les illustrations de Lucy Macaroni !

Cependant, pour être totalement transparente et honnête, je pensais plus m'identifier ou être davantage touchée. J'avais plus que hâte de le découvrir, je l'ai commencé sitôt reçu et ne sachant pas à quoi m'attendre, j'en ai peut-être inconsciemment "trop" attendu justement.

⚠ Cela ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié ma lecture, je l'ai apprécié sur beaucoup de points mais c'est comme s'il m'avait manqué un petit je ne sais quoi.

Ce n'est que mon avis et ne vous laissez pas influencer par celui-ci si le coeur vous en dit de le découvrir. Un avis est purement personnel, tout dépend de sa sensibilité, du moment choisi pour le lire, de sa vision et de tant d'autres choses. Je vous partage ici juste le mien 🫶
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