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Critique de HORUSFONCK


Il a fallu que je reprenne un peu mon souffle et regroupe mes idées après la lecture d' Un privé à Babylone... Qu'en dire, et comment?
Allons-y, Horusfonck!
C. Card est il un enfant de la balle?
Et de quelle balle?
Celle qui provoqua la mort de son père lorsqu'il avait quatre ans, ou bien celle qui le propulsa, en le heurtant à la tête, à Babylone?
Babylone...
La Babylone de C.Card, celle qui lui fait louper l'examen de flic, accompagne et habite ce détective privé minable et sublime.
Un détective telle ment décavé, qu'il passe un bon moment à chercher des balles (encore!) pour son pistolet vide! Et comme C.Card a enfin un client qui lui a dit de s'amener armé... Client précieux, puisque c'est le premier depuis une sorte d'éternité... Et attention à bien contrôler l'escapade à Babylone! Ne pas dépasser l'arrêt de bus. Et C.Card ne doit pas oublier d'appeler sa mère au téléphone! Encore faut-il en trouver un qui fonctionne, de téléphone.
Richard Brautigan m'a baladé, comme Italo Calvino (dans un autre genre) avec son Marcovaldo.
Avec C.Card, nous sommes dans une savoureuse et hypnotique parodie du hard boiled américain... Mais pas seulement: Il y a cette sacrée Babylone de C. Card, qui s'incruste chaque fois que le détective privé (de pognon, de bureau entre-autres) laisse tomber sa vigilance.
Alors, Un privé à Babylone, pastiche, pretexte ou/et prodige?
L'affaire à laquelle C.Card va s'atteler, va se complexifier au fur et à mesure que les intervenants vont se multiplier... Et notre pauvre limier va monter et descendre avec la vague d'une chance capricieuse.
Et si la vraie vie de C.Card était désormais à Babylone?
Et si je m'attendais, Horusfonck des Séries Noires et polars multiples, à voyager dans pareille histoire!?
Brautigan l' enchanteur, le malin, le poète a réussi son coup avec moi: m'emmener dans une intrigue policière sans réponse... Mais avec des scènes habitées d'un humour parfois grand-guignolesque. Mais avec des échappées babyloniennes comme je n'en avais jamais vu.
Y' a pas assez d'étoiles pour Un privé à Babylone!
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