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Critique de Tzomborgha


Absorbés par Lovecraft (Et donc Poe) et Casares (Et donc Borges), autant que par le cinéma américain et les combats politiques de leur époque, Alberto Breccia et Hector Oesterheld ont placé l'Argentine sur l'orbite haute de la bande dessinée, au frontispice de laquelle l'Éternaute est gravé parmi d'autres noms illustres.

L'argument de l'invasion extraterrestre prête comme il se doit à d'infinies exégèses, mais essentiellement, il permet à Breccia de produire des images saisissante gouvernées par la suggestion, spécialement lorsqu'il s'agit de dépeindre l'indescriptible. En bon plasticien, il compose des plans où interviennent frottages, grattages, lavis, photo-montages et inclusions dans les encrages. Des cases sont parfois abstraites, et le graphisme s'adapte aux situations et aux personnages, comptant sur la complicité du lecteur.

Un livre maîtrisé et passionnant, un fragment littéraire magnifiquement exprimé par les moyens spécifiques de la bande-dessinnée.
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