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Critique de Exuline


Cette nouvelle commence par la vie quotidienne d'une femme de ménage qui travaille dans un hôtel, le même hôtel d'ailleurs où se passe l'horrible scène de la piscine dans la nouvelle précédente. Je situerai l'action la veille au soir de l'accident de piscine. C'est la première fois que Sébastien Brégeon utilise la première personne pour écrire et cela donne un rythme nouveau à l'histoire ce qui la rend très agréable à lire, au moins au début. Cette femme a un don, elle peut voir l'envers du décor à travers les miroirs qui sont présents dans les chambres qu'elle s'occupe. En effet, grâce à ces miroirs elle sait ce qui va se passer dans la chambre où du moins comment sera la chambre lorsqu'elle reviendra s'en occuper : un verre cassé, une ampoule grillée, un corps allongé. L'idée est vraiment très intéressante et très bien exploitée tout au long de l'histoire. de plus cette femme a un humour cinglant pas du tout désagréable qui lui aussi permet de donner encore une fois du rythme à l'histoire. Même en panique, elle a des réflexions totalement décalées ce qui m'a fait sourire et faire un peu abaisser la tension.
Mais voilà, je n'ai vraiment pas pu lire cette histoire à partir du début de la page 17, car l'histoire raconte à partir de ce moment là le début d'une scène de viol. J'avoue que ce sont les scènes que je ne peux pas lire ni voir à l'écran. Lire la description d'un cadavre les viscères à l'air, les scènes de mutilations, des enfants martyrisés, c'est dur mais j'y arrive, mais le viol, c'est vraiment au dessus de mes forces, je n'y arrive pas, j'ai l'impression de vivre la scène de par moi même et d'être souillée de la même manière, pourtant, oh grand merci, je n'ai jamais vécu une expérience de la sorte. Alors voilà la raison pour laquelle je n'ai pas fini cette nouvelle. si vous êtes dans le même état d'esprit que moi, sachez que Sébastien Bregeon m'a guidé et m'a indiqué d'aller directement à la page 22-23. Attention spoiler : en réalité, la femme a gardée toute sa vertu et à réussi à donner un coup de tête à cet homme et a réussi à se dégager.
Autre point insignifiant, mais qui m'a tout de même dérangé ce sont les noms de Concepción et de Mercedes qui sont donnés aux collègues de cette femme. Depuis le début, je ne sais pas vraiment dans quel pays, dans quelle région se passe les différentes histoires et là ça m'a dérangé de ne pas le savoir, oui, pourquoi avoir donner des noms à consonance ibérique, est-ce parce que nous sommes en Espagne ou au Portugal ou seulement par ce que il y a beaucoup de personnes ibériques qui travaillent dans ce domaine et je trouve ça un peu trop réducteur ? Et dans ce cas là, pourquoi pas Marie et Cassandra ?
Quand à la fin de la nouvelle, Sébastien Brégeon a encore une fois réussi à me surprendre car elle ne se finit pas comme toutes les nouvelles précédentes. Pour moi, cette nouvelle a été du tout et du rien.

Lien : http://exulire.blogspot.fr
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