Ce texte est tout aussi décousu que
Nadja, très littéraire, pas toujours limpide, difficile à lire.
André Breton accorde une importance aux coïncidences qu'il interprète comme des signes à décoder. Il joue à se laisser prendre à ce jeu avec le réel. Y croit-il tout à fait ? Peu importe, le résultat est poétique et nous parle d'amour. C'est la manière qu'a Breton pour concilier l'homme et le monde qui l'entoure et de follement aimer.
J'ai bien aimé aussi cette idée, comme dans
Nadja, des illustrations en noir-et-blanc pour bon nombre des références artistiques, picturales et même architecturales, comme une piqûre de rappel, ou pour nous faire mieux comprendre la perception ressentie (la tour Saint-Jacques chancelante, le filet de lait sans fin jailli d'un sein de verre).
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