J'ai voulu lire "
Nadja" d'André Breton en référence à "
Une année studieuse" d'
Anne Wiazemsky, roman autobiographique dans lequel elle raconte que
Jean-Luc Godard lui a offert ce livre et qu'ils ont décidé de nommer leur chien
Nadja.
AV a écrit sur Babélio « Souvent Breton fait partie de ceux avec qui ça passe ou ça casse, tant par rapport au personnage et sa vision du surréalisme qu'au niveau du style en tant que tel. ». Ce n'est pas faux mais pour ma part, je suis partagée. J'ai eu des moments de lecture surprenants : je suis passée de l'ennui au plaisir.
Récit ou essai, c'est l'occasion pour Breton de rêveries, de remémorations, de questionnements. Ses promenades parisiennes, sortes de déambulations philosophiques, lui permettent de rencontrer une jeune femme,
Nadja. Elle a choisi elle-même son prénom: "
Nadja, parce qu'en russe, c'est le commencement."
Vraie rencontre qui date de 1926,
Nadja est une âme errante qui va finir par être internée en hôpital psychiatrique.
Sur le fond, je ne suis pas totalement convaincue par ce texte mais «
Nadja » est un livre qui renvoie à beaucoup d'autres livres souvent par des allusions, parfois par le biais de citations. C'est donc une référence de l'époque (les années 20) et un milieu (le Paris culturel).