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Critique de zellereb


Le souffle est volatile pourtant il nous appartient, c'est un outil que nous pouvons utiliser quel que soit le souci que nous ayons. Ayant fait un peu de sophrologie à un moment de ma vie, j'avais déjà pu constater tout ce qu'un simple travail sur la respiration pouvait apporter de bon. C'est pourquoi je n'ai pas hésité à choisir ce livre quand je l'ai vu. C'est une vraie mine d'or sur la question. Bien documenté, clair, passionnant, il approfondit très bien le sujet, de toutes les façons. Les études présentées sont très agréables à lire, les anecdotes aussi, la façon d'aborder l'anatomie et la physiologie du corps humain sont accessibles. Les exercices sont clairs et faciles.

« Ce livre est un traité d'écologie personnelle. L'écologie doit commencer par soi.
La pollution n'est pas qu'extérieure, elle est en nous.
Nous polluons notre souffle quand nous le chargeons de nos anxiétés, nos tourments, notre colère. Ensuite, nous polluons de notre souffle saturé de toxines nos relations. Nous propageons parfois l'ivraie quand nous perdons le contrôle de notre souffle. »

La respiration, ça nous touche dans tous les cas de figure. Il n'y a qu'à allumer la radio ou lire le journal, c'est facile, on est vite à court de souffle et on a besoin d'air, surtout par les temps qui courent. Puis, la santé, le mental, la maladie, le besoin de spiritualité, les loisirs, le désir de concentration, ou de meilleur rendement, etc… Atteindre une meilleure hygiène de vie,… Tout cela se fait plus facilement avec l'aide d'une meilleure respiration.

« le souffle est une mise à jour de notre logiciel humain. Il nous permet de nous améliorer, de passer à une nouvelle étape. »

Le livre décrit d'abord les différents types de respirations (abdominale, costale, thoracique), selon les moments, ou les personnes. L'importance du diaphragme et comment il fonctionne, du gaz carbonique, davantage présent quand la respiration est lente. Ce livre dit qu'il faut respirer la bouche fermée, pour des raisons infinies qu'il serait compliqué de vous rapporter toutes ici.

Tout m'a intéressée. Je vais ici vous ouvrir quelques fenêtres sur ce livre :
Dans la théorie polyvagale : nous sommes soit en mode ventral ouvert aux autres, c'est le calme, la joie), soit en mode dorsal (immobilisés, repliés sur nous, stressés ou dans la pathologie). Pour vivre bien on passe obligatoirement d'une branche à l'autre.

Dans le chapitre des émotions, on parle de la fenêtre de tolérance, qui permet de ne pas rester bloqués dans les émotions ; du sommeil, du « flow », autrement dit de l'énergie qui n'augmente jamais ni ne diminue, mais qui se transforme par l'activité et grâce au souffle.

La respiration est utile aussi dans le cas des stress post traumatiques, ils sont nombreux et peuvent avoir différentes raisons. Un traumatisme crée des « engrammes » dans notre cerveau, où un état de choc se revit sans cesse, car, quand c'est imprimé en nous, notre cerveau ne fait plus de différence entre le passé et le présent. Ces engrammes sont gravés en nous et difficiles à déprogrammer. Certaines techniques respiratoires ont des effets thérapeutiques et peuvent aider à les déprogrammer.

Des exercices très utiles sont donnés régulièrement pour divers cas de figures, les plus banals comme les maux de têtes ou le stress, par exemple, et une annexe donne tous les types de respirations à adopter selon les cas.
Je vais garder ce précieux livre à disposition, il me sera utile, et j'en relirai certains passages.

Merci à Babelio et aux Editions Actes Sud pour ce livre reçu grâce à Masse Critique.
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