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Critique de Tulliola_lectrix
Prenez une ado qui raconte des mythos à longueur de journée (c'est comme ça qu'elle respire), une mamie épuisée et une propriétaire du manoir qui revient au bercail pour faire la part des choses dans son passé, et vous obtenez un combo assez sympathique !
L'écriture est à la première personne et on alterne entre Maelle, l'ado de 13 ans, et Mathilde, la propriétaire de la maison dont la mamie (Odette) s'occupe. L'écart de langue et de vision des choses peut paraître difficile à franchir au début, puisque Maelle parle et pense comme une ado, mais finalement, on se rend compte que derrière la façade, Maelle a une compréhension des choses assez développée, même si elle ne le montre pas.
Entre nouveaux copains dans son nouveau collège, mensonges qui partent en vrille et changements d'habitudes, Maelle ne sait plus trop où donner de la tête. Mathilde, elle, cherche des réponses.
J'ai bien aimé suivre les deux héroïnes en parallèle, car si elles ne cherchent pas la même chose, finalement, leurs quêtes vont les rapprocher. J'ai aimé que Mathilde comprenne aussi bien la jeune fille. L'alternance entre passages drôles et moments plus émouvants était équilibrée.
Alors certes, la révélation finale, je l'avais vue venir. Certains ont reproché à l'histoire son côté superficiel, c'est-à-dire une tendance à développer des scènes "inutiles" entre ados alors qu'on aurait pu développer les scènes émotionnelles. Ça ne m'a pas dérangée car le but n'était pas de faire un roman super sérieux et grave, selon moi. Et puis finalement, ces scènes soi-disant superficielles, elles sont très importantes pour la construction de l'identité des ados, ça fait partie de leurs préoccupations, s'intégrer c'est presque la première étape au collège, avant même les cours. Alors cet équilibre ne m'a pas semblé une astuce pour combler un vide dans l'histoire.
Mytho ! est donc une lecture sympathique qui m'a permis de découvrir Pascal Brissy, car je connaissais déjà Yaël Hassan.
L'écriture est à la première personne et on alterne entre Maelle, l'ado de 13 ans, et Mathilde, la propriétaire de la maison dont la mamie (Odette) s'occupe. L'écart de langue et de vision des choses peut paraître difficile à franchir au début, puisque Maelle parle et pense comme une ado, mais finalement, on se rend compte que derrière la façade, Maelle a une compréhension des choses assez développée, même si elle ne le montre pas.
Entre nouveaux copains dans son nouveau collège, mensonges qui partent en vrille et changements d'habitudes, Maelle ne sait plus trop où donner de la tête. Mathilde, elle, cherche des réponses.
J'ai bien aimé suivre les deux héroïnes en parallèle, car si elles ne cherchent pas la même chose, finalement, leurs quêtes vont les rapprocher. J'ai aimé que Mathilde comprenne aussi bien la jeune fille. L'alternance entre passages drôles et moments plus émouvants était équilibrée.
Alors certes, la révélation finale, je l'avais vue venir. Certains ont reproché à l'histoire son côté superficiel, c'est-à-dire une tendance à développer des scènes "inutiles" entre ados alors qu'on aurait pu développer les scènes émotionnelles. Ça ne m'a pas dérangée car le but n'était pas de faire un roman super sérieux et grave, selon moi. Et puis finalement, ces scènes soi-disant superficielles, elles sont très importantes pour la construction de l'identité des ados, ça fait partie de leurs préoccupations, s'intégrer c'est presque la première étape au collège, avant même les cours. Alors cet équilibre ne m'a pas semblé une astuce pour combler un vide dans l'histoire.
Mytho ! est donc une lecture sympathique qui m'a permis de découvrir Pascal Brissy, car je connaissais déjà Yaël Hassan.
