Même si je comprends la nécessité de la chose (facilité de repérage, argument vendeur, etc.), c'est énervant, cette manie éditoriale de mettre des étiquettes. Effectivement,
Sang d'encre n'est pas un roman d'épouvante, même si Poppy flirte avec le splatterpunk (gentiment...).
Les Poppy Z. Brite première période (jusqu'au début des années 2000, je duirais) sont totalement colorés, jouissifs, même avec des intrigues chancelantes, des ficelles plus ou moins grosses.
Sang d'encre mélange la naissance du hacking, l'univers de la BD underground, Janis Joplin et Nine Inch Nails, les maisons hantées et les névroses internes, et tout en présentant une ribambelle de personnages assez attachants. Sous sa plume, l'été de Louisiane et de la Caroline est particulièrement étouffant, résolument vivant.
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