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Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782226078278
400 pages
Albin Michel (07/06/1995)
4.06/5   84 notes
Résumé :
« A Missing Mile, petite bourgade de Caroline du Nord, personne n'a oublié Bobby McGee : un soir de juin, cet auteur de bandes dessinées a massacré sa femme et leur bébé avant de se suicider, épargnant son fils Trevor, alors âgé de cinq ans. Vingt ans plus tard, Trevor revient avec son amant Zach - jeune pirate informatique recherché par le FBI - célébrer un anniversaire dans la maison du drame, que personne n'a osé habiter depuis... Si le destin se répète, implacab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'aime bien les excès de la Brite première manière. Sang d'encre en est la quintessence, un vin capiteux et chargé de matière.
Alors oui, il faut aimer le trash, le glauque, les serial killers, les fantômes, les maisons hantées, les mondes parallèles et la folie qui contamine tout. Et aussi ne pas être réfractaire à l'idée de lire le détail de quelques ébats strictement masculins.

Trevor est taraudé depuis 20 ans par la même question : Pourquoi a-t-il été épargné par son père, qui a assassiné sa mère et son petit frère avant de se suicider ?
Revenu après toutes ces années dans la maison du massacre, il manque d'y tuer Zach, un hacker poursuivi par le F.B.I. Ils vont s'aimer, baiser (beaucoup), fumer (encore plus), alors que les blessures du passé se font à nouveau béantes et que la maison palpite d'une vibration de plus en plus malsaine. Zach devra retenir Trevor qui glisse lentement dans la folie, au risque de sombrer lui-même.

Sang d'encre n'est pas un roman d'horreur à proprement parler, ou alors par fulgurances, et échappe aux classifications hâtives.
Pourtant, nous sommes bien dans de la littérature de genre mais Brite évite le manichéisme et les raccourcis, ainsi que les passages obligés qui vireraient aux clichés. Elle réussit à donner vie à ses deux personnages de manière complexe, grâce à sa liberté amorale et une grande sensibilité.
Sensibilité étonnante et finalement précieuse dans un tel roman. Au milieu de toute cette noirceur, l'amour de ces deux paumés sonne juste et l'auteur qui ne rechigne pas aux excès baroques et décadents fait preuve ici d'une belle humanité.

Trevor, seul rescapé du massacre originel et Zach battu par ses parents, sont deux enfants montés en graine, tordus par la vie, qui s'accrochent désespérément l'un à l'autre pour pouvoir faire face à leurs terreurs anciennes et affronter les démons qui les bouffent. Afin de peut-être devenir ce qui leur a été refusé jusque là: une famille, un refuge l'un pour l'autre.
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J'avais eu un coup de coeur pour Âmes perdues, et j'avais bien hâte de découvrir les autres oeuvre de Poppy, décidément quel talent pour mettre en scène la nature humaine dans ce qu'elle a de pire et de meilleur. Ce roman est aussi bon que le premier cité. Ici point de vampire, point d'éternité mais toujours la question du prix du sang et de la vie.

Dans ce roman, qui est une prolongation d'Âmes Perdues sans être une réelle suite, on retrouve des protagonistes connus et surtout les deux villes centrales.
La Nouvelle-Orléans et Missing Miles sont presque des personnages à part entière tant l'autrice leur donne une personnalité et un pouvoir sur les gens.
Vaguement mentionnés, nous avons indirectement des nouvelles de Ghost et de Steve, nous retrouvons d'autres habitants de Missing Miles déjà connus comme Kinsey et Terry, ils offrent ici une présence bienveillante malgré ce spectre de résignation qui les habitent. Ils sont presque l'antithèse de la maison hantée aussi accueillants et protecteurs que la maison est repoussante et maléfique. Car, oui, LA maison et Birdland sont un même personnage informe et qui présente un visage différent selon la personne qui le visite.

Le fait de personnifier les villes tout autant que la maison donne réellement de la profondeur à l'histoire et permet des acrobaties narratives très réussies. Cela donne également l'occasion d'approfondir l'impact psychologique et énergétique des lieux, c'est un élément très efficace selon moi.

Nos deux protagonistes principaux maintenant, dans ce roman nos deux héros n'ont rien d'héroïque, leur seul héroïsme est d'avoir survécu à la violence, d'essayer de survivre encore avec leurs traumatismes et de trouver un sens à toute cette violence dont ils ont hérité et que puis-je dire si ce n'est que cette thématique ma touche particulièrement.
Trévor et Zach sont l'incarnation même de l'errance humaine qui a été déterminée par le malheur et la violence dans l'enfance et, devenus adultes, ils cherchent encore une raison d'exister au milieu de tous ces traumatismes. C'est une ode à la résilience… L'autrice décrit avec brio la hantise de la souffrance, marqués au fer rouge, les protagonistes ne peuvent s'en sortir qu'en allant plonger au fond de leur propre abyme. C'est ainsi et ainsi seulement qu'ils peuvent décider se s'en sortir et de passer à autre chose…

L'histoire de fantôme et de maison hantée n'est qu'une excuse pour donner plus de volume à cette quête de sens et cette quête de soi, et c'est brillamment utilisé, aucun effet de manche de trop tout est parfaitement orchestré. Entre hantise par les fantômes du passé et délires psychédéliques dus aux drogues, tout rythme la lente descente de nos deux flammes vacillantes au fond de leur enfer personnel.
Leur histoire d'amour sublime le tout, donne au lecteur envie de les voir s'en sortir, nous les aimons nos flammes frémissantes dans la tempête, tout comme pour Nothing d'Âmes perdues qu'on ne pouvait qu'avoir envie de voir s'en sortir, il en est de même ici pour Trévor et Zach.


L'écriture de Brite est vibrante, envoûtante dans une prose poétique tantôt crue tantôt mélancolique, le tout entremêlé d'éclats de violence et de bribes de désespoir. Hypnotisant. Les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte. Pour profiter pleinement du cadre brossé par l'autrice, si vous ne connaissez pas les références autant musicales que graphiques, je vous recommande de prendre le temps d'aller farfouiller sur le net histoire de vous imprégner totalement de l'atmosphère créée.

Ce que j'aime dans les livres de Brite c'est cette crudité de l'humain, ces portraits brossés sans enjoliver les choses, on baigne dans les fluides corporaux et les basiques instincts primaires de l'humain. Peut-être parce que je l'ai vécu, mais ce moment où l'on doit choisir entre la vie et la mort, ce moment en équilibre sur la brèche sans savoir si l'on va basculer d'un côté ou de l'autre, je l'aime, je l'aime profondément parce que, dans le verbe de Brite, il y a tous les paradoxes que l'on peut vivre à cet instant là jusqu'au choix final de se laisser aller ou de combattre encore un peu… ça me touche plus que je ne saurai le dire et que je n'irai le raconter…
Je peux comprendre que les gens qui n'ont pas vécu cet instant pivot trouvent ces miroirs déformants dérangeants et malsains, pour moi ils sont plus réalistes que nature et sont nécessaires pour exorciser des bagages de souffrance…

Pour conclure, c'est encore une fois un roman profondément humain malgré le fantastique, humain dans le pire et le meilleur et donc sublime…L'aspect visuel et fantastique ne sont là que pour mieux servir l'intrigue. Les personnages sont attachants, profonds, leur psychologie et leur émotionnels sont la substantifique moelle de ce livre.
C'est encore un coup de coeur, je ne saurai que trop vous le recommander tout comme Âmes perdues.
Pour public averti uniquement. A ne pas lire si vous ne supportez pas la violence, les relations et les amours homosexuelles.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Drawing Blood
Traduction : Jean-Daniel Brèque

La romancière américaine Poppy Z. Brite se fait volontiers le chantre des amours homosexuelles et lesbiennes, ce qui, en soi, n'est pas un mal tant qu'on reste entre adultes consentants. Comme beaucoup d'écrivains obsédés par un thème bien précis et qui s'imaginent, à tort ou à raison, qu'ils ont un "message" à délivrer au reste de l'humanité, elle se sert de genres littéraires bien précis pour distiller son credo. Là encore, c'est son droit. A une condition toutefois : en parallèle de ses revendications personnelles, elle se doit de respecter les règles du genre qu'elle a choisi.

J'ignore ce qu'elle a produit lorsqu'elle s'est attaquée au thriller - et, franchement, je n'irai pas voir. Mais en ce qui concerne le récit d'épouvante, je puis vous certifier que son entreprise est un échec sur toute la ligne.

En effet, si l'on excepte le tout début du livre, où l'on voit un dessinateur de BD des années 80, William McGee, tuer sa femme et son plus jeune fils à coups de marteau dans une petite maison un peu bizarre que le couple avait louée au coeur d'un patelin de l'Amérique profonde appelé (voyez l'astuce qu peut suggérer à l'amateur l'idée d'une dimension manquante ou perdue) : "Missing mile", RIEN, absolument RIEN ne relève de l'étrange et encore moins de l'épouvante dans "Sang d'Encre."

Certes, lorsque - après bien des longueurs - les deux héros, Zach et Trevor (lequel n'est autre que le fils aîné du dessinateur, mystérieusement épargné par son père), se retrouvent dans la fameuse maison du crime, il semble bien se produire quelques phénomènes "psychiques" : matérialisation d'un marteau qui, évidemment, ne peut pas être l'arme du crime et pourtant ... ; robinet qui débite du sang, etc, etc ...

... Mais vu que les deux jeunes gens ont un faible manifeste pour la marijuana corsée et les champignons hallucinogènes, qu'ils prennent de l'Exédrine et que, pour l'un d'entre eux en tous cas, le café est une espèce de drogue, le lecteur est naturellement amené à se demander si, avec une bonne cure de désintoxication et une vie un peu mieux réglée ...

Bref, Poppy Z. Brite utilise ici le prétexte de la maison soi-disant hantée pour offrir un écrin à la révélation des beautés homosexuelles à son couple de héros. Je précise que les pages réservées à cette révélation sont sans fard et que cela peut toujours choquer les puritains.

Personnellement, ça ne m'a pas choquée. Simplement, je voulais une histoire d'horreur, j'ai attendu pendant 190 pages et n'ai rien vu venir. Consciencieuse, j'ai persévéré et, à la page 265, lassée par l'intrigue parallèle (une histoire de piratage informatique à laquelle est mêlée Zach), j'ai laissé tombé les longueurs et ai feuilleté le reste (en broché, le livre fait 395 pages).

Toujours rien. Il y a même une happy end. Dans un livre présenté comme une histoire d'horreur ! Vous imaginez un peu ? ...

Du coup, j'ai acheté "Tout est fatal" de Stephen King. Enfin, quelque chose de normal au beau pays de l'Epouvante ! ... ;o)
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En 1972 Bobby McGee, dessinateur de comics connu a tué sa femme et son plus jeune fils avant de se suicider.
Vingt ans plus tard, Trevor, son fils survivant, devenu lui aussi créateur de comics et ne s'étant jamais remis du drame revient sur les lieux.
Zach, pirate informatique prodige de dix neuf ans ayant quitté sa famille qui le battait à 14 ans et toujours marqué par son enfance, s'enfuit de la Nouvelle Orléans, ayant appris qu'il avait été découvert et que les services secrets voulaient l'interner.
Ils vont se rencontrer dans la maison du crime qui semble être hantée …


Dans une première partie le drame survenu alors que Trevor avait cinq ans nous est narré, puis, vingt ans plus tard nous entrons dans son quotidien et de celui de Zach de manière alternée, nous découvrons le monde de chacun et les personnages s'étoffent jusqu'à ce que nous saisissions l'essence de leurs personnalités, vers la moitié du roman nos deux héros se rencontrent à Missing Mile où Trevor est revenu afin d'essayer de comprendre pourquoi son père l'avait épargné.
Lorsqu'ils se rencontrent les garçons vont très vite se livrer l'un à l'autre, rejetant leur incapacité à se lier et laissant s'épanouir leur amour. Ils vont s'épauler afin de surmonter les épreuves surnaturelles que leur imposera la maison, le final sous champignons psychotropes tient du voyage initiatique totalement déjanté d'un Castaneda mitigé de Burroughs.


Le quatrième de couverture n'est pas vraiment approprié, l'auteur, qui a le même âge que notre héros semble avoir été influencé par la culture de ses parents, l'ambiance du livre est fortement marquée par la culture alternative du début des années 1970, la musique, les comics, la littérature, la drogue. Tous les personnages entourant nos héros sont des marginaux qui évoluent dans l'atmosphère enfumée de la ganja et sont immergé dans une culture alternative, l'informatique du début des années 1990 étant le seul apport à la modernité. Les lecteurs n'ayant pas un minimum de connaissance sur l'époque psychédélique auront peut-être quelques difficultés à apprécier pleinement le roman, par exemple les comics ont une grande importance pour notre héros, si on ne connait pas Crumb et ses personnages ce sera difficile d'assimiler une partie importante du livre.


Un livre à l'écriture fluide qui nécessite un minimum de connaissance de la contre-culture des années 1960-1970 pour être pleinement appréhendé, ceci acquis nous avons en mains un excellent livre.
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Sang d'encre, écrit par Poppy Z. Brite et publié par Albin Michel, a été comparé à Shining par rapport à son thème de la bâtisse hantée. Celui de la famille brisé et le personnage de l'enfant en proie à la folie de son père sont également des points communs. Sang d'encre aurait pu être une suite de Shining car, en plus, il commence là où le roman de Stephen King se termine, d'autant plus que Danny Torrance n'en sort pas plus indemne que Trevor McGee.

Mais il y a aussi des différences : Shining est un huis-clos angoissant dans un hôtel perdu dans l'hiver des Rocheuses, où une petite famille se retrouve seule face à des forces occultes. Sang d'encre, lui, se passe dans la touffeur de la Louisiane puis en Caroline du Nord, et le couple n'est pas coincé dans la demeure hantée par la folie du père McGee, il n'y a pas la même tension.

L'angoisse de Shining est ici remplacée par la frénésie de la drogue, le piètre écrivain qu'est Jack Torrance laisse la place au dessinateur Bobby McGee (ce nom de famille se retrouve d'ailleurs dans un autre roman de Stephen King, Charlie), mais il est vrai que tous deux transmettent leur névrose à leur fils.

Sang d'encre n'est pas une histoire de maison hantée classique, il ne s'agit pas tant d'esprits vengeurs que de fantômes du passé. C'était également une bonne lecture, dans un thème différent d'Âmes Perdues où le surnaturel est plus évident, mais où j'ai trouvé la plume plus réaliste, moins poétique et donc plus cohérente avec l'ambiance de Missing Mile (ville déjà présente dans Âmes Perdues). Il y a juste la fin qui semble écrite sous acide, mais ça se tient vu ce qu'il s'y passe.

C'est peut-être le roman d'horreur que je préfère de l'auteur, la quadrilogie de Ricky et G-Man tenant plus du contemporain mâtiné de thriller. J'en parlerai à l'occasion.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Ses pieds étaient parfois pris de démangeaisons, son esprit d'une envie subite de charger la voiture et de partir.
Rien d'étonnant. Tout le monde était comme lui, même les gens soi-disant normaux, ceux qui avaient un prêt immobilier à rembourser, des factures à honorer et des responsabilités de toutes sortes qui étouffaient leurs désirs. Tout le monde rêve d'une route infinie se déroulant comme un ruban de satin noir sous les roues d'une voiture. Tous les Américains ont ce rêve dans le sang, il tient de la mémoire raciale. Mais la plupart d'entre eux ne le réalisent jamais ; les amis, les biens matériels et les habitudes finissent par les attacher à un point fixe. Si on reste assez longtemps en un lieu donné, on finit par y prendre racine.
Mais l'idée refuse de disparaître, l'idée de tout quitter un beau matin. On y pense souvent, mais on n'agit que rarement.
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Kinsey ne pouvait discerner que d'immenses lettres ondoyantes, peintes en or à mi-hauteur du mur : NOUS N'AVONS PAS PEUR.
Cette phrase aurait pu servir d'hymne à tous les gamins qui franchissaient le seuil de l'If, se dit Kinsey. Et pourtant, ils avaient peur, tous jusqu'au dernier, terriblement peur. Peur de ne jamais connaître ni l'âge adulte ni la liberté, ou peur d'y perdre leur âme fragile ; peur d'un monde qui pouvait se révéler trop terne, trop glacé ; peur de rester aussi seuls qu'ils avaient l'impression de l'être. Mais aucun d'eux ne l'aurait admis. Nous n'avons pas peur, chantaient-ils en choeur avec les musiciens, le visage baigné d'une lumière dorée, nous n'avons pas peur, et ils le croyaient au moins jusqu'à la fin de la chanson.
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Il aimait bien les films de Tim Burton - c'était toujours un régal pour les yeux -, mais ils ne manquaient jamais de l'irriter. Ils semblaient défendre une normalité crasse sous leur vernis de bizarrerie. Il avait adoré Beetlejuice jusqu'à la dernière scène, au milieu de laquelle il était sorti du cinéma avec l'envie de taper sur quelque choses. Le spectacle de Wimona Ryder, naguère si étrange et si séduisante avec ses cheveux en bataille et son rimmel mal appliqué, et à présent toute propre et bien peignée, avec sa jupette, ses chaussettes et son grand sourire si foutrement normal... c'était insoutenable.
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"Un adolescent déroule une capote sur un pénis en érection, puis le tranche d'un coup de ciseaux et colle sa bouche à la plaie pour boire goulument le sang qui en jaillissait. Un homme blanc qui se masturbait au-dessus du corps prostré d'un noir, éjacula un geyser d'asticots sur le dos d'ébène luisant de sueur."
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Trevor vit en esprit la première page du quotidien des enfers, imprimée sur amiante mais néanmoins un peu cramée sur les bords, ornée de la photo grenue d'un Bobby aux yeux exorbités et au visage hâve. Et que dirait la manchette? Encore un mec dérangé qui tue sa famille avant de se suicider. Un enfant épargné; "On s'occupera de lui plus tard", déclare le diable. Des démons de seconde catégorie qui boivent du café noir au soufre en parcourant les titres d'un oeil encore ensommeillé; la routine infernale.
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Vidéo de Poppy Z. Brite
La Belle Rouge de Poppy Z Brite et Morgane Saysana aux éditions Au Diable Vauvert
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