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Critique de MurielT


Monsieur mon amourAlexandra de Broca

Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, arrive toute jeune en France, en 1767, pour être mariée au prince de Lamballe, un descendant bâtard de Louis XIV. Elle sera veuve un an plus tard à 19 ans, après que son mari lui ai fait subir les pires humiliations.
Elle deviendra par la suite une proche, voire une amie, de la reine Marie Antoinette devenue reine de France.
Dans ces lettres imaginaires Alexandra de Broca raconte les derniers jours de la princesse de Lamballe. Elle lui imagine une correspondance avec le Duc D'Orléans, alors député et dans la mouvance de Robespierre. Elle lui voue un amour sans pareil et du fond de sa prison parisienne "La Force" elle espère qu'il va venir la délivrer. Mais elle aura une fin atroce lors des massacres de septembre 1792.

C'est une histoire forte d'autant plus que tous les personnages ont réellement existé et beaucoup sont morts tragiquement. Tout au long de ces lettres la princesse raconte sa vie de sa nuit de noce abominable aux derniers instants avant son "jugement". Naturellement toute la narration suit l'histoire de la Révolution mais plus du coté des aristocrates que de celui des sans-culottes. J'ai beaucoup lu sur cette période de l'Histoire de France et c'est vrai que mes lectures et mes penchants m'ont plus amené à lire ce qui concernait les révolutionnaires. Et c'est vrai que j'ai tendance à prendre plus souvent parti pour les révolutionnaires que pour les aristocrates.

Dans ce texte le Princesse de Lamballe est décrite comme une femme de son époque et de son milieu social. Elle vivait comme elle avait été élevé, dans le luxe elle mangeait à sa faim et même si la misère du peuple la touchait ce n'était pas la priorité de ces soucis.
Mais ce n'était surement pas la personne détestable qui a été décrite dans beaucoup d'ouvrages et c'était pourtant l'image que je me faisais d'elle et de tout façon elle ne méritait surement pas la mort car tout ce qu'on lui reprochait c'était d'être l'amie de Marie-Antoinette et d'être restée fidèle au couple royal.

Vraiment un bon roman qui m'a permis de revoir mon jugement sur cette femme, qui n'était pas une sainte mais surtout pas non plus le diable personnifié.
J'aime bien lire ce genre de livre qui bouscule les idées et qui permet de réfléchir
A lire
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