AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de cat58


« Je ne suis pas que du doute. Je suis aussi réaction, alchimie, expérimentation. Il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il se dirige, alors changement de cap, trouve ta voie! »

Qu'il est long, hasardeux et difficile le passage vers la vie adulte. Pauline n'échappe pas aux bouleversements psychiques et corporels. Fragilisée, elle se retrouve sans défense face aux dangers de son environnement et tente tant que mal de l'intégrer. Alors, elle cherche des identifications au travers les copines et les copains, tente d'acquérir son autonomie au travers d'expériences diverses dont elle ne maîtrise pas toujours les limites. le sexe et ses expériences amoureuses et sexuelles priment dans ce récit. Elle ne choisit pas les bons chevaux et avec eux enterre ses contes de fées. Elle alterne entre expériences multiples, et périodes de replis sur soi. Son regard sur la gent masculine est dur et cru. Pas de place au romantisme, elle semble ne pas maîtriser ses sensations, les jeunes hommes lui en font baver, son objectif futur sera de prendre le pouvoir sur eux et les faire payer ce désert affectif. Elle semble reproduire le même schéma et cheminement amoureux tout au long de ces dix années : rencontre, espoir, passage à l'acte, démon. C'est une question de choix, elle semble aimer les garçons compliqués. Pauline a un vide intérieur profond qui ressemble à une dépression et c'est à travers l'écriture qu'elle le comble durant une décennie en tenant un journal où elle se livre avec sincérité.

« Mon cher journal, tu es le journal des calamités, mais pour les gens comme moi, vivre, c'est risqué et compliqué (…) Sans toi, je serais grise et sèche comme la mine de ce crayon. Je dois me regarder dans les lignes pour le comprendre. Tu es mon ange gardien ».

Je tiens à remercier Rebecca Brocardo, l'auteur de m'avoir envoyé son roman et de m'avoir fait confiance. Une forme narrative à deux voix, celle de Pauline et celle du narrateur qui vient souligner, compléter les péripéties de l'adolescente et la femme en devenir. Des longueurs parfois qui ont ralenti ma lecture. Et que dire de la chute, de l'épilogue ? Surprenante… Certains pourraient y voir une fin bâclée… Pour ma part, pas vraiment de surprise, juste une fin annoncée.
Lien : https://chroniquesaigues.com..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}