Six personnes, d'âge, de sexe, de condition sociale différents se retrouvent les proies d'un être qui les enferme dans un bunker souterrain qui, serait un ancien abri anti atomique. Seul un ascenseur permet l'accès. Celui-ci devient d'ailleurs ce qui va rythmer la vie des captifs. Il descend le matin à 9h, chargé ou non de provisions. La lumière, éteinte en fin de soirée, ne se rallume qu'à huit heures le matin, laissant les occupants dans le noir toute la nuit.
La tension du lecteur va gravir les marches de l'angoisse au fil des pages. La question : vont-ils et comment vont-ils s'en sortir ?
Sont-ils devenus des animaux de laboratoire où les hommes ont remplacé les souris. Est-ce ce plaisir morbide d'un homme qui se souviens qu'enfant, il enfermait des insectes dans une boîte trouée pour soi-disant respirer.
Voilà donc, ni un policier, ni un thriller mais un vrai roman d'angoisse.
Mais finalement, quand on y pense, n'y-a-t-il pas là, en à peine plus morbide, une petite ressemblance avec une télé réalité où on pourrait imager des personnes confinées dans un espace d'habitation pendant une période plus ou moins longue, que l'on pourrait appeler, par exemple lof quelque chose ? (masquer]
Le côté morbide, donc, est qu'ils vont être peu à peu privés de nourriture, qu'ils enregistrer des morts et que le fou qui les a enfermés ici les laissera crever.
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