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Critique de Zazette97


Publié aux USA en 2011 et paru en français le 6 juin dernier, "Les soeurs Andreas" est le premier roman de l'écrivaine américaine Eleanor Brown.

A l'annonce du cancer de leur mère, trois soeurs - Cordelia (Cordy), Rosalind (Rose) et Bianca (Bean) - retournent vivre à Barnwell dans la maison familiale.
Entre une mère épuisée par les traitements et un père passionné de Shakespeare qui ne s'exprime qu'au travers de répliques du 'Barde Immortel', toutes les 3 fuient leurs responsabilités et se posent des questions quant leur avenir. Rose serait-elle prête à voler de ses propres ailes pour rejoindre son fiancé en Angleterre ? Cordy ferait-elle une bonne mère ? Bean trouvera-t-elle son équilibre ?

Dans un premier temps, à part Rose, toujours fidèle au poste, les soeurs ne se rendent pas vraiment utiles dans la maisonnée, trop absorbées qu'elles sont par des problèmes qu'elles cachent volontiers au reste de la famille.
Ainsi, durant plus de la moitié du roman, chacune prend sur elle tant bien que mal pour supporter les autres.
Il faut dire que les 3 soeurs sont radicalement différentes. Rose, l'aînée, apparaît comme la rabat-joie de service. Responsable, organisée, elle éprouve sans cesse le besoin de tout contrôler et de s'occuper des autres. Infantiles, Bean, fashion-victim, et Cordy, festivalière effrenée, sont des électrons libres incapables de se fixer quelque part et de garder un job bien longtemps.
Leur seul point commun, la lecture, qui fait l'effet d'une tradition familiale.
Au fur et à mesure, elles se rendent compte qu'à trop vouloir attirer l'attention, en se rendant parfaites ou au contraire insupportables, et à se définir les unes par rapport aux autres, elles n'ont finalement pas fait grand chose de leurs vies. Chacune d'entre elles sera amenée à prendre la décision nécessaire à un nouveau départ.

Mon avis sur ce roman ? Pas vraiment d'histoire mais beaucoup de questionnements. Une bonne dose de morale bien pensante. Des tirades de Shakespeare à la pelle, surtout dans les dialogues, parfois obscures pour les quidam. Des jeunes femmes censées approcher la trentaine qui se comportent, se disputent et s'expriment encore comme des ados attardées (vous me direz que c'est un peu le thème du roman mais bon j'ai trouvé cet aspect-là trop poussé).
Une narration à la 1ère personne du pluriel qui laisse croire à une voix à l'unisson pour raconter les perceptions et souvenirs communs aux trois soeurs.
Contrairement à d'autres, ce point-là ne m'a pas spécialement dérangée.
Ce qui m'a surtout gênée, c'est le rythme trèèèèèès lent et le manque de consistance du récit.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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