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Critique de Patsales


Glen sort de prison. Il est bas du front, a un vocabulaire limité et une capacité de réflexion digne de celle d'un bulot. le lecteur ne perd pas de temps à s'interroger sur ses chances de réinsertion : Glen viole, tue et vole comme il respire.
Ce qui est très étonnant dans ce roman c'est qu'on ne cesse de s'y interroger sur les racines du Mal. Tout le monde, finalement, cherche à aider Glen et lui refuse obstinément de l'être, arc-bouté sur ses haines et ses peurs. À vouloir le protéger, on lui ment ; il le sait et s'enferme dans son délire d'enfant sans mère ( Tous des salauds, toutes des salopes sauf môman).
Deux mystères donc: tout d'abord qu'y a-t-il eu d'aimable en lui, ou de si pitoyable, pour qu'on tende encore la main à l'enfoiré qu'il est devenu ? Et ensuite, pourquoi certains personnages parviennent-ils à une forme de rédemption, ou tout au moins de résilience, quand d'autres n'imaginent d'autre issue que la souffrance qu'ils infligent ?
Bref, tout ça n'est pas très gai et on se demande comment quiconque pourra se relever de la catastrophe finale. Glen n'a même pas réussi à tuer le père ou à coucher avec sa mère mais, Oedipe au petit pied, il a pris soin de tirer sa révérence sur un saccage presque équivalent.
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