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Critique de Yvan_T


Ce dix-septième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe les six épisodes publiés aux Etats-Unis entre octobre 2007 et avril 2008 (Daredevil Vol.2 #100 à 105 – Without Fear #1-6), et est déjà le quatrième album écrit par Ed Brubaker ("Gotham central", "Criminal") et dessiné par Michael Lark ("Gotham central").

Cet album livre la suite et fin de l'affrontement entre Daredevil et Mr. Fear, le mystérieux personnage qui était responsable des troubles schizophréniques de plus en plus graves de Melvin Potter, alias le Gladiateur, lors du tome précédent. On retrouve donc le Diable Rouge dans cette cité new-yorkaise dont il fut jadis le roi, sillonnant les rues sombres de Hell's Kitchen au sein d'un climat post "Civil War" qui n'est pas là pour aider notre héros non-recensé.

Brubaker continue de mettre à mal son personnage, à l'image de ce centième épisode qui a de sérieuses répercussions sur la vie de Matt Murdock et de son alter ego costumé. Un épisode anniversaire qui profite des hallucinations d'un Daredevil intoxiqué pour faire intervenir quelques invités prestigieux (Gene Colan, John Romita Sr, Bill Sienkiewitcz, Alex Maleev, Lee Bermejo) et revenir sur quelques personnages clés, tels que Karen, le père de Matt, la Veuve Noire ou Elektra.

Daredevil doit à nouveau se battre sur deux fronts, au tribunal et sur les toits de Hell's Kitchen. Un combat qui l'affecte physiquement et psychologiquement et l'oblige à utiliser des méthodes plus violentes, qu'il avait toujours réprouvé jusqu'à présent, à l'image de cet interrogatoire musclé. On assiste également à l'apparition d'un nouveau vilain, qui reprend la pègre de Hell's Kitchen en main. Si le récit est très bon, le scénario proposé par Brubaker n'atteint cependant pas le niveau de l'ère Bendis.

Le graphisme de Paul Azaceta et du duo Michael Lark / Stefano Gaudiano demeure très bon, entièrement dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel. Un graphisme sombre et lugubre qui colle parfaitement à l'ambiance de Hell's Kitchen. Notons également les splendides couvertures de Marko Djurdjevic.
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