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Critique de damelazare
Difficile de savoir quoi penser de ce roman, qui mêle la fiction à un travail de recherche journalistique. C'est indéniable, l'auteur a minutieusement étudié son sujet ; mais il est difficile de déterminer ce qui s'est réellement produit et ce qui tient du romanesque.
Le résultat : un "roman documentaire", qui traite sans ménagement d'un sujet effroyable : la création de la secte "Heaven's Gate", et l'implacable mise en place de sa mission suicide.
Le tableau ainsi dépeint est morbide : quarante corps retrouvés sagement allongés dans une villa San Diego, chaussés de Nike toute neuve, empoisonnés après avoir - volontairement, et avec grand enthousiasme - mangé un porridge aux pommes mélangé à des barbituriques.
En achevant ma lecture, j'ai ressenti un profond sentiment de malaise et d'horreur, pas si différent de celui que peuvent évoquer les documentaires sur le sujet.
Le résultat : un "roman documentaire", qui traite sans ménagement d'un sujet effroyable : la création de la secte "Heaven's Gate", et l'implacable mise en place de sa mission suicide.
Le tableau ainsi dépeint est morbide : quarante corps retrouvés sagement allongés dans une villa San Diego, chaussés de Nike toute neuve, empoisonnés après avoir - volontairement, et avec grand enthousiasme - mangé un porridge aux pommes mélangé à des barbituriques.
En achevant ma lecture, j'ai ressenti un profond sentiment de malaise et d'horreur, pas si différent de celui que peuvent évoquer les documentaires sur le sujet.
