L'action la plus efficace est bien souvent de ne pas acheter, de réduire nos besoins superflus pour nous concentrer sur l'essentiel (une nourriture saine, un toit, des relations sociales).
Le changement que nous devons opérer se fera de gré ou de force, à nous d'apprendre (ou réapprendre) à consommer intelligemment, dans une forme de "sobriété volontaire".
Retrouver du temps et donc organiser nos vies pour en libérer, constitue sans doute l'une des conditions primordiales d'une vie heureuse et respectueuse de la nature.
Désormais, vous ne verrez plus votre (futur) potager comme un choix écologique ou un moyen de subsistance, mais comme un acte fondateur du changement intérieur que nous devons faire, un acte réparateur du monde et de notre conception du monde.
(...) L'entraide est dominante dans le monde du vivant et les communautés les plus résilientes sont les plus coopératives. Il nous appartient donc de mettre cette solidarité au premier plan des valeurs que nous transmettons à nos enfants.
Il ne s'agit pas de protéger le vivant pour des raisons morales ou éthiques, il s'agit de comprendre et sentir intimement que nous en faisons partie et que notre vie en dépend.
(...) Nous pouvons produire notre alimentation de manière à réduire considérablement ses émissions de GES, et même à en stocker davantage qu'elle n'en émet, grâce notamment au stockage de matière carbonée dans le sol sous forme d'humus.