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Critique de Davalian


Avec La Dame du Scutari, Cecil et Brunschwig parviennent l'exploit de créer un second chef d'oeuvre qui suit directement L'ombre du doute. Ce quatrième tome confirme définitivement la série Holmes comme une référence à suivre.

Cette fois-ci les combats de rues ont été remplacés par les suites des batailles de la Guerre de Crimée. L'utilisation de la couleur ocre confère une intensité particulière à ces scènes-là, leur donnant sans doute davantage de poids que des focus consacrés à la bataille. Nous y retrouvons Violet et Miss Dumbley (qui nous apparaîtraient presque sympathiques) accompagnées du docteur Parks (jeune) et d'une célébrité : Miss Nightingale.

Les enquêtes respectives de Watson et de Wiggins progressent, mais assez étrangement elles passent toutes deux au second plan. Ici l'histoire principale sublime le rôle des femmes, et de manière plus générale des laissés pour compte, par une figure de martyr. Quelle claque, mes amis ! Les auteurs nous offrent des planches d'une intensité rare qui interpellent et choquent. Il y a d'abord le procès puis un autre évènement tout aussi révoltant.

Le mystère est toujours au rendez-vous qu'il concerne le passé de la famille Holmes ou le présent. Ici c'est Mycroft qui retient l'attention. Quelles sont ses motivations ? Et que dire de l'enfant ? Difficile de pas s'attacher à un tel personnage malgré sa personnalité pour le moins froide et si holmésienne !

Assurément voici un doublé : un nouveau chef d'oeuvre qui doit être lu. L'absence de Sherlock (il ne sera pas ici question de la Commune) n'étonne ni ne surprend. La richesse de l'histoire, la qualité des dessins nous embarquent dans une histoire de grande qualité qui nous fait oublier le monde qui nous entoure. Et dire qu'il va nous falloir attendre la parution du tome cinq… le monde est injuste. Quoique, avons-nous le droit de penser cela après ce que le docteur Parks nous dit de l'East End ?
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