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Critique de ElsaK


ElsaK
08 décembre 2016
Le tome 1 m'avait emballé, le tome 2 m'avait bien plu, donc j'étais toute prête pour continuer la saga. Seulement la fin du 2 était une telle d'explosion de bizarreries que je ne voyais vraiment pas comment l'auteur pouvait s'en sortir : son personnage principal, Mickie Katz, se retrouvait bien coincée dans sa vie personnelle, au point que je n'imaginais pas qu'elle puisse continuer son boulot.
Du coup, j'ai attendu plus de deux ans pour me jeter à l'eau. Ayant malgré moi entamé un "cycle Brussolo"-si, c'est un peu comme une drogue, rien à voir d'une prise à l'autre, ça décalque ou c'est glauque, mais bon sang qu'est-ce qu'on hallucine !- me voilà à tourner la page finale du tome 3.
Et j'ai passé un super moment avec ce roman.
Tout d'abord, le personnage principal, Mickie Katz, en est la narratrice : ça donne du dynamisme aux actions, et pas mal d'humour (c'est ce que j'apprécie avec Anita Blake, pour ne citer que cette autre héroïne). C'est une jeune femme en béton armé, entraînée par son père aux techniques de combat, de sabotage, et à la paranoïa : tout pour survivre. C'est d'ailleurs son père qui lui a cassé le nez, histoire de l'endurcir sans doute . Lui, elle ne sait pas où il se cache au juste, ni de qui, mais il est son employeur : c'est le propriétaire de l'Agence 13 qui est spécialisée dans la remise en état d'anciennes "scènes de crime".
Il n'a pas fallu plus de deux pages à Serge Brussolo pour expédier les bagages que traînaient Mickie à la sortie du tome 2 : exit sa copine et son fils, sa grossesse. Ouf, on va pouvoir recommencer à zéro, si j'avais su je l'aurais lu plus tôt !
L'intrigue m'a plu aussi, elle originale et un peu cinglée : Mickie va, comme Alice, aller de l'autre coté du miroir. La propriété dans laquelle elle se rend pour son contrat est une véritable machine à remonter dans le temps : Peggy, la propriétaire de l'endroit, ne veut rien qui soit postérieur aux années 60. Tout est d'origine, les gens doivent être habillés dans le style de l'époque, le temps s'est figé. L'atmosphère est bien entendu très étrange, lourde de superstitions. Les pensionnaires de l'ancienne actrice ont la peur constante de lui déplaire, mais en même temps sont éperdus de reconnaissance envers celle qui les a sorti de la vie misérable dans laquelle ils végétaient.
C'est un roman d'action, je ne me suis pas ennuyée, et si l'intrigue se dénoue un peu rapidement à mon goût
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