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Critique de FungiLumini
J'avais adoré durant ma jeunesse lire la saga Peggy Sue et les Fantômes de Serge Brussolo. Yuixem, voulant faire de la place dans sa bibliothèque, m'a passé ce premier tome d'Élodie et le maître des rêves, ainsi que les 4 tomes de Sigrid et les mondes perdus. Avec un lapin rose sur la couverture, c'est forcément ce roman qui m'a attirée en premier. Si ma lecture fut un réel plaisir, j'ai été très déçue de voir que l'auteur n'avait jamais publié la suite de cette série, alors que la fin amène clairement à continuer les aventures de l'héroïne… Vraiment dommage !
Élodie, tout comme Alice, tombe sans fin. Elle n'est cependant pas allée fureter dans un terrier, mais a pris un bain et est aspirée par l'eau magique qui s'y trouve. Elle arrive dans le monde des rêves, dans lequel Tinki-Pinki, un lapin rose rebelle, lui apprend qu'elle est la princesse du royaume et que son oncle Boromidas a pris le pouvoir et l'a fait enfermer dans l'ennuyante réalité. Accompagnée par son fidèle lagomorphe, elle va tenter de reconquérir ses souvenirs, délivrer ses parents et les aider à reprendre ce qui est leur. Elle va cependant apprendre à ses dépens que la magie est aussi féérique que dangereuse.
J'ai adoré ce nouvel univers de Serge Brussolo. On y retrouve son imagination totalement débridée, qui part dans tous les sens, pour mettre Élodie dans des situations plus improbables les unes que les autres : cueilleuse d'objets (tout pousse comme des plantes : les vêtements, les outils, les maisons…) sur des arbres violents, endormeuse d'enfants qui rêvent et « pondent » des écus, livreuse de rêves en boîte, soubrette à poils longs (oui, vous avez bien lu)… Elle en verra de toutes les couleurs pendant sa quête !
Je ne vous cache pas que j'étais hyper emballée par le personnage du lapin rose. 😀 Il aide Élodie, préparant des plans de sauvetage et la mettant toujours en garde contre les dangers de la magie et des épreuves qu'ils vont devoir traverser. Car oui, il est à ses côtés quoi qu'il arrive pour la soutenir moralement et physiquement.
Chez Brussolo, le potentiel petit ami de l'héroïne n'est jamais commun : dans Peggy Sue, il s'agissait d'un garçon tas de sable. Ici, Élodie l'a dans la peau, puisque Tinki-Pinki lui tatoue son portrait sur l'épaule au début de l'aventure. Elle peut ainsi l'appeler brièvement en se frottant la zone et bénéficier de son savoir (et de ses petites pilules xD).
Ce que j'aime chez Brussolo, c'est que ses romans jeunesse cachent toujours une part un peu malsaine, malaisante. Il y a de la cruauté, de la violence, les gens sont trompeurs, la mort rôde et pourtant… la magie reste de mise. Une ambiance que j'aime particulièrement ! Je regrette vraiment que ce premier tome n'ait pas de suite, j'aurais vraiment aimé connaître la suite des aventures de ces héros.
Un premier tome au top, mais qui n'a malheureusement pas de suite : un duo de choc princesse/lapin, un univers à la fois sombre et féérique comme je les aime, une série d'aventures plus incroyables les unes que les autres. Une très chouette lecture pour moi !
Lien : https://livraisonslitteraire..
Élodie, tout comme Alice, tombe sans fin. Elle n'est cependant pas allée fureter dans un terrier, mais a pris un bain et est aspirée par l'eau magique qui s'y trouve. Elle arrive dans le monde des rêves, dans lequel Tinki-Pinki, un lapin rose rebelle, lui apprend qu'elle est la princesse du royaume et que son oncle Boromidas a pris le pouvoir et l'a fait enfermer dans l'ennuyante réalité. Accompagnée par son fidèle lagomorphe, elle va tenter de reconquérir ses souvenirs, délivrer ses parents et les aider à reprendre ce qui est leur. Elle va cependant apprendre à ses dépens que la magie est aussi féérique que dangereuse.
J'ai adoré ce nouvel univers de Serge Brussolo. On y retrouve son imagination totalement débridée, qui part dans tous les sens, pour mettre Élodie dans des situations plus improbables les unes que les autres : cueilleuse d'objets (tout pousse comme des plantes : les vêtements, les outils, les maisons…) sur des arbres violents, endormeuse d'enfants qui rêvent et « pondent » des écus, livreuse de rêves en boîte, soubrette à poils longs (oui, vous avez bien lu)… Elle en verra de toutes les couleurs pendant sa quête !
Je ne vous cache pas que j'étais hyper emballée par le personnage du lapin rose. 😀 Il aide Élodie, préparant des plans de sauvetage et la mettant toujours en garde contre les dangers de la magie et des épreuves qu'ils vont devoir traverser. Car oui, il est à ses côtés quoi qu'il arrive pour la soutenir moralement et physiquement.
Chez Brussolo, le potentiel petit ami de l'héroïne n'est jamais commun : dans Peggy Sue, il s'agissait d'un garçon tas de sable. Ici, Élodie l'a dans la peau, puisque Tinki-Pinki lui tatoue son portrait sur l'épaule au début de l'aventure. Elle peut ainsi l'appeler brièvement en se frottant la zone et bénéficier de son savoir (et de ses petites pilules xD).
Ce que j'aime chez Brussolo, c'est que ses romans jeunesse cachent toujours une part un peu malsaine, malaisante. Il y a de la cruauté, de la violence, les gens sont trompeurs, la mort rôde et pourtant… la magie reste de mise. Une ambiance que j'aime particulièrement ! Je regrette vraiment que ce premier tome n'ait pas de suite, j'aurais vraiment aimé connaître la suite des aventures de ces héros.
Un premier tome au top, mais qui n'a malheureusement pas de suite : un duo de choc princesse/lapin, un univers à la fois sombre et féérique comme je les aime, une série d'aventures plus incroyables les unes que les autres. Une très chouette lecture pour moi !
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