AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de GoodBooksGoodFriends


Avec La terre chinoise, j'ai renoué avec mes souvenirs d'adolescente, lorsque je dévorais les Pearl Buck de la bibliothèque de mes parents, dans leurs belles éditions de poche kitsch et colorées (mais Pavillon de femmes quoi 😍). Et je crois bien que mes premières connaissances relatives à la culture chinoise viennent de cette autrice (ça n'écoute rien en histoire-géo mais ça lit des bouquins).
Toutefois celui-ci avait échappé à mon appétit de jeune lectrice.

L'histoire débute au moment où Wang Lung, un paysan, vient chercher son épouse, O-Len, une ancienne esclave qu'il a achetée.
Suivent des années d'une vie de labeur, parfois récompensé et d'autres fois beaucoup moins. La sécheresse, les inondations, la guerre, sont autant d'obstacles à une vie qui se déroule tel un long fleuve tranquille.

J'ai retrouvé mes sensations de lectrice adolescente, totalement immergée dans l'histoire de cette famille paysanne, j'ai ressenti cet attachement viscéral à la terre. La terre : seul bien qui ne fera jamais défaut, seul objectif ; la richesse, l'apparat, l'amour, tout cela importe peu si on a de la terre.

Si la tournure est parfois un peu lourde (peut-être en raison de la traduction datée -mais couronnée par L Académie Française, mesdames, Messieurs-), j'ai tout de même pris grand plaisir à ma lecture.
Et elle m'a donné envie d'exhumer de ma PAL d'autres romans de Pearl Buck.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}