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Critique de valamars


Voilà un petit recueil de 9 nouvelles qui est l'ultime écrit par Pearl Buck puisqu'une a même été écrite sur son lit d'hôpital. C'est donc un livre qui prend une importance singulière puisqu'il vient clôturer l'oeuvre de cette grande écrivaine que je ne me lasse jamais de lire et de relire. On pourrait trouvé ses textes un peu désués, d'une autre époque mais au contraire je trouve qu'ils viennent évoquer des petites réalités du quotidien, des petits bonheurs tout proche et que l'on ne voit pas. Il est certain que Pearl Buck décrit souvent le couple selon une image très ancienne pour nous mais qui est celle qu'elle a vécu en même temps : la mère qui s'occupe du foyer et des enfants et le père qui travaille pour ramener de l'argent. Il rentre souvent tard et fatigué, mais son épouse est toujours là, disponible, prête à la soulager, à lui rendre la vie la plus agréable possible. Son écriture est toujours aussi fluide, simple, elle ne cherche pas la fioriture, mais à évoquer tout simplement ses pensées. Il est certain que Pearl Buck défend ici ses valeurs et les sujets qui lui sont chers : la famille, les fêtes de Noël, le pardon, le don soi, le partage, les enfants, le courage, la confiance dans les autres etc. La première, qui porte le nom du recueil est remarquable. Mme Stoner a toujours refusé du temps du vivant de son maris d'accéder à sa demande d'aller voir la mer. Alors que l'océan ne se trouvait qu'à 80 kms elle évoquait toujours une raison pour ne pas lui permettre de réaliser son rêve. Tout simplement car elle le trouvait futile et qu'elle ne comprenait pas pourquoi il voulait tant voir la mer. peu après son décès c'est elle qui devient obsédée par cette idée et elle veut comprendre pourquoi son mari désirait tant voir la mer. Après un voyage en bus elle se retrouve devant l'immensité de l'océan et là soudainement, entre les odeurs, le bruit et le vent dans ses cheveux elle comprend ce qu'il recherchait. Pourquoi se demande t-elle alors n'a t'il pas insisté de son vivant pour réaliser son rêve et qu'il se contentait d'acheter des livres sur le sujet. Puis les autres nouvelles s'enchaînent sur des petites histoires du quotidien. Avec des grandes questions : par exemple à quel moment un homme devient père, quel est le miracle qui se produit à la naissance qui lui permet d'être père alors qu'il n'a pas pu comme les femmes se préparer pendant 9 mois en sentant l'enfant grandir au plus profond de son être. Ainsi aucun thème ne sera épargné comme celui tout aussi touchant de la vieillesse, comment est-elle perçue par les autres ? Voilà tout est dit du moins en partie car je pourrai encore évoquer chacune des nouvelles en détails.
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