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Critique de Cyrlight


Nostalgia est un roman de Jonathan Buckley qui narre l'histoire de Castelluccio, un petit village fictif de Toscane où s'est établi le peintre Gideon Westfall. Merci aux éditions le Castor Astral et à Babelio pour cet envoi.

Hélas, je termine la lecture de ce livre avec un avis aussi mitigé que perplexe… Peut-être suis-je passée à côté de ce que l'auteur cherchait à transmettre à travers son oeuvre, mais bon sang que ce fut long ! Pas inintéressant, mais long !

Et pourtant, il y a du très bon. La relation des trois personnages principaux (Gideon, son assistant Robert et sa nièce Claire qui fait plus ou moins sa connaissance) est plaisante à suivre, de même que toutes les questions qui tournent autour de l'art, du talent, de ce qu'il est pertinent de représenter ou non, du modernisme, de l'abstrait… J'ai beaucoup aimé les réflexions que le roman soulève à ce sujet.

En revanche, je l'avoue, j'ai survolé des passages, notamment ceux qui semblaient tout droit sortis d'une encyclopédie. Je n'en ai pas compris l'intérêt. Il en va aussi de tous les détails « historiques » concernant la ville de Castelluccio. Autant je ne peux que féliciter l'auteur pour avoir su créer une cité entière et son passé sur plusieurs siècles, autant j'ai totalement décroché avant d'arriver au milieu du livre.

Je me suis perdue avec les personnages du présent, avec ceux du passé, j'ai mélangé les évènements auxquels ils étaient associés, les liens qui les unissaient, les générations auxquelles ils appartenaient… Bref, j'étais relativement déconnectée dès lors que le roman s'écartait du triangle principal.

Je pense que le problème réside dans le fait que l'auteur a voulu en faire trop, au point que son histoire devienne véritablement étouffante. Et c'est dommage, parce qu'il y a vraiment des éléments que j'ai appréciés, qui sont même passionnants, mais cela ne change malheureusement rien au fait que les trois quarts de la lecture m'ont paru soporifiques.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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