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Critique de de


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07 décembre 2014
Six nouvelles d'écrivain-e-s africain-e-s anglophones, NoViolet Bulawayo (Zimbabwe), Constance Myburgh (Afrique du Sud), Olufemi Terry (Sierra Leone), Rotimi Babatunde, Tope Folarin et Chinelo Okparanta (Nigeria).

Des histoires, des constructions, des personnages et les mille facettes non-souriantes d'un monde de violences, de dominations, d'errances…

Le temps trop court du mourir d'un avortement, « de toi jaillira le sang épais et sombre, sans fin… ». L'ironie d'une enquête sur un objet incongru, une jambe de femme dans un arbre et du devenir « le meilleur détective du monde » . Les réflexions autour du possible/souhaitable exil, « … les garder bien fermés pouvait empêcher le regret de venir jusqu'à moi ». Les constructions frauduleuses de faux prophètes, « le lendemain matin, quand je me suis réveillé, j'ai ouvert les yeux et, comme d'habitude, je n'y voyais rien. J'ai attrapé le sac, j'ai me mis mes lunettes, machinalement. Et là, miracle ». Des enfants et leurs bâtons, la violence, le rêve de « la frappe qui tue » et la mort. Être noir et pouvoir légalement tuer un homme blanc, l'indépendance rêvée et une notice nécrologique…

J'ai particulièrement apprécié la nouvelle de NoViolet Bulawayo dont le titre est celui aussi du recueil et celle d'Olufemi Terry, « Jours de baston ». le titre de cette note est emprunté à Chinelo Okparanta

Enfances et vies volées. Espoirs et désespérances. Loin des exotismes, des littératures du monde moderne et des voix singulières.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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