AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gersende


Fais un voeu était dans ma PAL depuis pas mal de temps, après une première tentative qui ne fut pas très prometteuse j'ai décidé de m'y remettre quelques mois après. Et heureusement que je ne suis pas passé à côté d'une pépite pareille.

L'histoire est plutôt originale, on suit Olivia qui vient d'emménager à Los Angeles après la brutale disparition de sa soeur jumelle. Qui dit déménagement dit nouveau lycée, nouveaux amis, nouvelle vie. Alors qu'elle essaie de s'intégrer tant bien que mal dans cette nouvelle ville, Olivia va vivre un nouveau tournant dans sa vie : celui de pouvoir réaliser trois voeux grâce à trois robes plus sublime les unes que les autres.
Comme vous l'aurez imaginé, son premier souhait sera de revoir sa soeur, Violette.

Parlons justement de celle ci, Violette revient sous l'aspect d'un fantôme que seule Olivia peut voir, entendre et toucher. Simplement lors d'un rencard entre Olivia et un charmant jeune homme du nom de Soren, Violette se met à feuilleter un magazine … LO-GI-QUE ! Ou encore elle se grille une cigarette çà et là ! Pour Olivia rien de bien extraordinaire mais imaginez pour les autres ! Un magazine et des cigarettes volantes ! L'auteure a dû omettre ce petit détail qui n'a rien d'important avec le fil de l'histoire.
Pour en venir à la personnalité de Violette, celle ci est totalement différente que celle de sa soeur. Calme et sage pour Olivia et libre et inconsciente et libre pour Violette.
Violette est un personnage qui, rassurez-vous, nous plaît de plus en plus au fil des tomes ;)

Venons en au côté conte de fée du récit qui est joint avec le deuil. Un mélange assez étrange, n'est-ce pas ? Et qui pourtant est très bien exploité. L'auteure a su mettre une distance entre les deux thèmes quand il le fallait, et les réunir parfaitement au bon moment.

Les personnages sont, je trouve, trop peu approfondis. Calla, Soren, Miles etc … Calla qui en tant normal dans des romans ados aurait joué le rôle de la « magnifique peste du lycée » mais qui pour le coup n'en est absolument pas une ! Ce qui démarque davantage le style d'Alexandra Bullen.
Soren joue quant à lui le mec dont Olivia tombe folle amoureuse et qui pour le coup lui aussi. Il tient vraiment le rôle de Prince Charmant, gentil, intelligent attentionné et gentleman.

Les parents d'Olivia et Violette sont trop peu exploités, leurs sentiments sont cachés, on n'en sait pas grand chose jusqu'à la fin ou ceux ci se décide enfin à parler et exprimer leurs émotions. Je peux comprendre qu'il est très long de ce remettre d'un décès d'un fils ou d'une fille ou même qu'on s'en remette vraiment jamais, mais l'auteur qui joue le rôle d'un narrateur omniscient aurait pu, du coup, accentué la tristesse et l'amertume …

Le dernier point qui, pour ma part, est négatif est le fait d'avoir trop tarder pour mettre en scène les deux derniers voeux, le premier est tellement rapide qu'on s'attend que les voeux viennent crescendo au fur à mesure du roman, mais non … Les deux arrivent dans les soixante-dix dernière pages à peu prés. Ce qui nous laisse, vous allez me dire, le temps de se poser milles et une questions sur ceux ci.

Pour terminer cette chronique, parlons de l'écriture qui m'a beaucoup plu, un style frais et léger qui saura combler un plus grand nombre.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}