Pourquoi le monde était- il plein de haine?
Le monde est moche, parfois.
L'amour que chacun portait aux autres servait d'édredon protecteur.
Il lui fallait d'abord évacuer la haine. Ensuite elle serait prête pour l'amour.
Les mots, c'est bien, mais seuls les actes comptent.
La tristesse, c'est assez jouissif, finalement: on se sent intelligent, profond, sensible.
On ne meurt ni de honte ni de chagrin. On peut tout au plus fermer les écoutilles, s'abstraire mentalement de l'horreur. Mais on vous y ramène très vite.
Mourir, c'est déjà dur, mais mourir seul, c'est pire.
Quand j'ai bien pleure, je me sens toute douce. Je n'ai plus de haine, au contraire. Mon coeur déborde de générosité et d'indulgence. Plus tard, je voudrais écrire des livres tristes qui rendent les gens meilleurs.