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Critique de JunoR
Si vous espérez trouver en ce livre un bon "film-catastrophe", passez votre chemin. L'explosion du Vésuve, en effet, n'est pas du tout le thème du roman ni même l'inspiration. Elle apparaît tout à la fin, presque anecdotique, faisant correspondre les postures et situations des différents personnages aux restes de ce qu'on a retrouvé lors des fouilles de l'époque.
Ce roman est donc le plus ancien porno de l'histoire, en ce sens qu'il constitue tout un scénario dans le but d'arriver à une scène précise imaginée par avance. Et en soi, ce n'est pas vraiment un mal dans la mesure où l'on admet cette construction à l'envers et où l'on aille alors à l'essentiel de ce qu'on souhaite raconter. Mais ce n'était visiblement pas l'intention de l'auteur, probablement précurseur de nos séries télévisées actuelles, qui fait durer le récit bien au delà de ce qui est nécessaire à l'aide de rebondissements improbables pour finalement en arriver aux situations que le lecteur voit venir des heures l'avance.
Enfin, et pour le comparer un peu à "Quo vadis?" qui s'en est visiblement inspiré, j'ai été beaucoup moins touchée par les sentiments religieux qui sous-tendent la morale de l'histoire. Alors que j'avais été bouleversée par les discours des premiers chrétiens de "Quo Vadis?", j'ai trouvé les sermons prêchi-prêcha chrétiens aussi creux et patibulaires que ceux des païens idolâtres et faussaires que le roman semble conspuer mine de rien et la conversion de Glaucus m'a semblée tout à fait ridicule, et presque consternante, en comparaison de celle de Vinicius dans "Quo Vadis?".
Pour conclure, s'il y a quelques très belles descriptions de caractères, et c'est probablement ce que je retiendrai de meilleur dans ce roman, j'ai trouvé l'ensemble très décevant et fade en plus d'être abominablement long. Dommage.
Lien : http://www.litteratureaudio...
Ce roman est donc le plus ancien porno de l'histoire, en ce sens qu'il constitue tout un scénario dans le but d'arriver à une scène précise imaginée par avance. Et en soi, ce n'est pas vraiment un mal dans la mesure où l'on admet cette construction à l'envers et où l'on aille alors à l'essentiel de ce qu'on souhaite raconter. Mais ce n'était visiblement pas l'intention de l'auteur, probablement précurseur de nos séries télévisées actuelles, qui fait durer le récit bien au delà de ce qui est nécessaire à l'aide de rebondissements improbables pour finalement en arriver aux situations que le lecteur voit venir des heures l'avance.
Enfin, et pour le comparer un peu à "Quo vadis?" qui s'en est visiblement inspiré, j'ai été beaucoup moins touchée par les sentiments religieux qui sous-tendent la morale de l'histoire. Alors que j'avais été bouleversée par les discours des premiers chrétiens de "Quo Vadis?", j'ai trouvé les sermons prêchi-prêcha chrétiens aussi creux et patibulaires que ceux des païens idolâtres et faussaires que le roman semble conspuer mine de rien et la conversion de Glaucus m'a semblée tout à fait ridicule, et presque consternante, en comparaison de celle de Vinicius dans "Quo Vadis?".
Pour conclure, s'il y a quelques très belles descriptions de caractères, et c'est probablement ce que je retiendrai de meilleur dans ce roman, j'ai trouvé l'ensemble très décevant et fade en plus d'être abominablement long. Dommage.
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